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Election du directeur général de l’ASECNA: SALAMBANGA, l’expertise burkinabè au service de l’Afrique

  • Faire de la structure un organisme leader dans la Navigation Aérienne
  • Par l’excellence et une gouvernance vertueuse,
  • Pour aboutir à un outil d’une réelle intégration des Etats membres

 Le 27 septembre prochain, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) va élire le successeur de Mohamed Moussa. François Xavier Salambanga est l’un des 6 prétendants à ce poste. Depuis sa création en 1959, c’est la première fois que le Burkina Faso postule pour la direction générale de l’ASECNA.

Une vue d’ensemble du présidium avec les journalistes

François Xavier Salambanga à la tête de l’ASECNA serait la capitalisation de près de 40 années d’expérience dans le domaine de I’ aviation civile en Afrique et dans le monde. L’homme aura servi 2 ans comme enseignant au Lycée Appliqué Jean Dupuy à Tarbes en France, 2 ans à la Direction de l’aviation civile (DAC) à Ouagadougou au Burkina Faso, 22 ans à l’ASECNA où il a occupé respectivement les postes d’enseignant en Radar Hyperfréquence à l’Ecole Africaine de la Météorologie et de I ’Aviation Civile (EAMAC) à Niamey au Niger, puis de chef de Programme d’Investissement, Chef du Service Méthodologie de la Maintenance, chef du Service Exploitation des Télécommunications et chef du Département Maintenance à la Direction Générale de I’ASECNA à Dakar. Actuellement, il est Expert Régional Communication Navigation et Surveillance (CNS) au Bureau Régional de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) pour I’Afrique Occidentale et Centrale à Dakar depuis bientôt quinze (15) ans.

Sa vision

: Le présidium

Fort de telles expériences, le candidat Salambanga souhaite voir une Agence en parfaite adéquation avec les populations de son ressort territorial. « Ma vision, c’est de faire de l’ASECNA un organisme leader dans la fourniture d’un Service de navigation aérienne continu, sécurisé, fiable contribuant au développement économique et social pour le progrès et la prospérité des populations africaines », précise-t-il. Et pour y parvenir, il entend puiser ses ressources dans trois qualités au moins : la vertu, l’intégrité et la rigueur. « La culture d’une gouvernance vertueuse fondée sur la rigueur dans le travail et l’intégrité dans la gestion sera promue en vue d’atteindre les meilleures performances », a-t-il dit. La promotion de l’excellence sera renforcée à travers la politique de I’Homme qu’il faut à la place qu’il faut, la reconnaissance du mérite ainsi que l’obligation d’assumer la responsabilité.

Au nombre des chantiers auxquels veut s’attaquer le candidat Salambanga, une fois à la tête de la structure, figure le volet mobilisation des ressources financières, le transfert effectif de technologies, la modernisation des centres de formation de l’ASECNA et la promotion du genre et de la jeunesse. « Mon objectif, c’est de consolider et renforcer l’ASECNA en tant qu’outil d’une réelle intégration des Etats membres à travers une véritable solidarité authentiquement africaine mettant en partage les ressources disponibles et posant les bases d’une fondation solide et durable pour l’unité effective de l’Afrique », a-t-il déclaré.

Quid de l’ASECNA !

L’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) est un établissement public international régie par la Convention de Dakar révisée en 2009 à Ouagadougou et signée en 2010 à Libreville, disposant d’une personnalité juridique et jouissant de l’autonomie financière. Créée à Saint Louis du Sénégal le 12 décembre 1959, I’ASECNA constitue, après près de 65 ans d’existence, un modèle achevé de gestion intégré des espaces aériens.

Dans un espace aérien couvrant une superficie d’environ 16.127.000 km² (1,5 fois l’Europe) réparti en 5 régions d’information en vol (F.I.R) définies par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), I’ASECNA fournit essentiellement des services de gestion du trafic aérien en route, à l’approche et à l’atterrissage, des services d’information aéronautique, de lutte contre l’incendie et de protection météorologiques des vols. Pour ce faire, elle s’appuie sur des infrastructures et des systèmes mis en œuvre selon un plan des services et équipements centrés sur les besoins des usagers et prenant en compte les exigences régionales et mondiales.

F S (Collaborateur)

Encadré

Qui est François Xavier SALAMBANGA ?

Titulaire d’un baccalauréat série C obtenu à Ouagadougou, if fut pensionnaire du Lycée Jean Baptiste Say (Paris 16eme) pour des classes préparatoires en Mathématiques Supérieures et Mathématiques Spéciales. II a ensuite obtenu un Diplôme d’Ingénieur de ‘Ecole nationale de l’Aviation Civile (NAC) de Toulouse, option électronique et un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) option Télécommunications par satellites de l’École Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace (ENSAE-Sup’Aéro) de Toulouse.

 

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