Le gouvernement de Roch est-il en train de succomber à l’influence des réseaux sociaux ou les utilise-t-il comme baromètre pour entrer en voie de décision? La question vaut son pesant d’or. A l’aune de son attitude sur deux sujets majeurs, on peut considérer que le gouvernement est désormais dans la réaction plutôt que dans l’anticipation. Il subit les évènements.
Le dernier en date, c’est la fuite sur Facebook de ce fameux arrêté du MINEFID qui portait sur les modalités de répartition de la prime de motivation. C’est à l’occasion de celle-ci et des réactions qui s’en sont suivies que le gouvernement a dû battre en retraite et reconnaitre que le décret et l’arrêté comportaient des erreurs. Question, s’il n’y avait pas eu cette fuite ?
L’autre affaire qui est symptomatique du fait que l’autorité est toujours dans la réaction est la prise de l’arrêté municipal par le Maire de Ouagadougou pour tenter de calmer le tollé général sur la toile suite à la multiplication des accidents mortels dans la capitale. Les internautes avaient lancé une pétition pour réclamer l’application des textes règlementant la circulation des poids lourds dans la cité. Sous la pression, l’arrêté municipal a été pris mais son application s’est avérée difficile parce que précipitée. Voici quelques exemples de décisions prises sous la pression des réseaux sociaux qui montrent l’influence des réseaux sociaux sur la vie politique nationale. L’Economiste du Faso a voulu en savoir plus sur cette influence en posant la question suivante à deux experts nationaux en Technologies de l’information et de la communication (TIC):
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