• L’expertise fiscale burkinabè s’exporte au Togo
L’inspecteur des impôts Barthelemy Dabré va rejoindre l’Office togolais de revenus en tant qu’assistant technique pour le compte de la Banque africaine de développement (BAD). L’Office togolais des revenus regroupe les douanes et les impôts de ce pays. Cet expert en fiscalité, avant d’y arriver, a occupé entre autres le poste de chef de service législation à la Direction de la législation et du contentieux (DLC) de la Direction générale des impôts du Burkina, avant d’être nommé directeur de la législation et du contentieux. Il a également siégé comme administrateur représentant l’Etat aux conseils d’administration d’établissements publics comme le CENASA et le FESPACO.
• Un nouvel outil pour l’évaluation des véhicules «France au revoir»
Le gouvernement burkinabè va doter la douane d’un nouvel outil qui permettra d’apprécier la valeur des véhicules d’occasion lors de leur importation. Jusque-là, la valeur des véhicules au moment du dédouanement était établie en fonction de l’âge. Un procédé peu fiable qui ouvre la porte à la fraude et donc à des pertes de recettes.
Le Conseil des ministres du 29 juin dernier a adopté la mise en œuvre du Projet d’évaluation automatique des véhicules usagers importés au Burkina Faso (Projet COTEC). Un projet qui vise à doter l’administration des douanes d’un outil moderne et performant pour maîtriser la valeur en douane des véhicules automobiles usagés importés et de lutter contre la fraude et les mauvaises pratiques.
• Plus de 59 milliards pour le transport et les infrastructures
Le 7 juillet dernier, Rosine Sori/Coulibaly, ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, a signé avec la représentation de la Banque mondiale et le directeur de la coopération suisse deux accords pour le financement du Projet de transport et de développement des infrastructures urbaines (PTDIU).
Par ces accords, la Banque mondiale et la Suisse mettent respectivement à la disposition du Burkina Faso un montant de 100 millions de dollars US et 7 millions de francs suisses, soit un montant total d’environ 59 milliards de F CFA.
Ce projet vise à améliorer la connectivité de transport et à appuyer l’optimisation du potentiel économique des zones de production vers les zones de consommation.Le projet va s’exécuter jusqu’en 2022, sous la tutelle technique du ministère des Infrastructures, avec l’implication des ministères en charge du Transport, de l’Urbanisme et de la Décentralisation.
• Mairie de l’arrondissement 4 de Ouagadougou : on doit encore recommencer
A l’arrondissement 4 de Ouagadougou, un maire avait été élu. Il s’agit d’Anatole Bonkoungou de l’ODT. Seulement, il lui est reproché de n’avoir pas obtenu la majorité absolue des voix (la moitié plus une voix). L’affaire a été portée devant les juridictions. Le 7 juillet dernier, le tribunal administratif a vidé le contentieux en annulant l’élection d’Anatole Bonkoungou. Du coup, l’arrondissement 4 doit encore reprendre à zéro l’élection de son maire.
• BICIAB: du nouveau à la direction générale
Patrick Pitton, actuel directeur général de BICIA-Burkina, est sur le départ. Il quitte la filiale burkinabè du groupe pour déposer ses valises du côté de Dakar au Sénégal, à la BICIS.
• Assemblée nationale : un chevauchement ?
Les députés sont convoqués à une session extraordinaire du 11 au 25 juillet 2016, à la demande du gouvernement. L’ordre du jour n’est pas encore connu, mais la question que l’on est en droit de se poser, c’est celle du chevauchement de cette session avec les travaux des deux commissions parlementaires (foncier et titres miniers).
On se rappelle qu’à l’adoption de la résolution créant lesdites commissions, l’inter-session avait été retenu pour mener à bien leurs enquêtes sans trop de perturbations. Les deux commissions mobilisent en tout 20 parlementaires et sont appuyés par des personnes ressources et des assistants parlementaires.
• Journées de la qualité: sous le signe de la qualité et de la productivité
L’association burkinabè pour le management de la qualité organise les 26es Journées nationales de la qualité. Ce sera du 26 au 28 juillet prochain. Le thème de cette édition est : «Burkina 2025: de l’effervescence à l’émergence par la qualité et la productivité».
Au menu cette année, il y aura, entre autres, une formation de haut niveau pour les responsables d’institutions publiques et privées, trois panels, le traditionnel diner-gala suivi de la remise du Prix burkinabè de la qualité, un podium d’animation et une parade en ville.
• Etablissements publics de l’Etat : au rapport le 17 juillet
La 17e édition de l’assemblée générale des établissements publics de l’Etat se tient en fin de semaine. Ce sera les 16 et 17 juillet à Ouagadougou sous la présidence du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. Cette instance va clore le cycle des assemblées générales des organismes, sociétés, programmes et projets de l’Etat burkinabè. Comme pour l’AG des sociétés et des projets et programmes, chaque établissement public présentera ses états financiers devant les pairs et sous le regard de représentants de la société civile, notamment les associations professionnelles et les syndicats, au nom de la redevabilité. Environ 90 structures sont concernées par la présentation de leurs rapports. Parmi elles, 6 vont présenter des rapports d’explication sur leurs situations respectives.
• Hadj 2016: vaccination et visite médicale à partir du 12 juillet
Selon un communiqué du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, la vaccination et la visite médicale pour les candidats au Hadj 2016 débuteront le mardi 12 juillet prochain. Ces prestations coûteront 22.700 F CFA par personne, et sont offertes tous les jours ouvrables et aussi les samedis, à partir de 6h 30mn, dans les locaux de l’Office national de santé des travailleurs (OST) de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, ainsi qu’à l’ex-maternité Yennenga de Ouagadougou. Selon le communiqué, l’examen se fait à jeun.
• Orabank : une malienne à la tête du groupe
Binta Touré Ndoye est la nouvelle patronne du groupe Orabank. Elle a été nommée au poste de Directrice générale Lomé, le 1er juillet 2016, à l’issue de l’assemblée général et du conseil d’administration du groupe bancaire, à Lomé au Togo. Elle succède ainsi à Patrick Mestrallet qui était en poste depuis 2009.
Le communiqué officiel du groupe présente la nouvelle directrice générale comme « une professionnelle d’expérience au parcours remarquable. Elle incarne une nouvelle génération de décideurs économiques africains». Recrutée comme directrice générale adjointe en 2015, Binta Touré Ndoye a effectué la première partie de sa carrière au sein du groupe Ecobank.