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Action lumière Soutien à l’industrie électrique

« Durant mes trois années passées dans le royaume chérifien, je suis tombé sous le charme de la politique marocaine en termes de construction et d’énergie. Je pense qu’en imitant certains points, le Burkina pourra faire face à bien de problèmes concernant l’urbanisation et surtout l’énergie et cela avec peu de moyens». C’est le témoignage que fait Wilfried Bassinga, étudiant en Génie civil et environnement à l’Université Mohamed 1er Oujda, publié en juin par notre confrère de Burkina 24, à l’occasion du 3e anniversaire du site d’informations. Un témoignage digne d’intérêt quand l’on fait le point de ce que les professionnels marocains du secteur de l’énergie proposent au Burkina Faso à travers la grande opération de conviction qu’ils initient cette semaine à Ouagadougou. La capitale burkinabè est la première étape de cette opération dénommée «Action lumière», qui, du 21 au 27 septembre, conduira les entrepreneurs marocains à Libreville au Gabon et à Brazzaville au Congo.

Ici, le terrain est préparé depuis des années. On se rappelle qu’en juin 2012, la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (Fenelec) et le Syndicat des entrepreneurs en électricité et assimilés du Burkina (Seea-B) ont institué un accord de partenariat sur le secteur électrique.
La collaboration engage les deux parties à identifier et à lever tous les obstacles aux échanges commerciaux en lien avec l’électricité entre le Burkina Faso et le Maroc, en vue de faciliter l’identification des opportunités qui se dégagent pour elles, le tout dans une vision de coopération basée sur la co-entreprise. C’est un partenariat intéressant pour les entrepreneurs burkinabè. PPI et Fabrilec ont déjà tracé la voie dans ce sens.
Le fait d’être en relation avec la Fenelec qui compte pas moins de 500 entreprises adhérentes et représentant plus de 95% de l’activité produits et services des secteurs électrique, électronique et énergies renouvelables au niveau du Maroc est une source d’affaires potentielles pour les entreprises qui souhaitent investir au Burkina Faso, à l’heure de l’installation des unités de grande consommation que sont les mines, les cimenteries et les industries de transformation agro-alimentaires.
Christian KONE

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