• Il s’agit d’un condensé des discours du chef de l’État
• Une immersion dans ses rencontres avec les différents acteurs de la vie nationale
• Avec une vidéothèque en sus
«S’il faut qu’on le dise haut et fort, nous ne sommes pas dans une démocratie. Nous sommes bien en révolution progressiste populaire. Il faut que tout le monde comprenne cela. Et c’est d’ailleurs plus étonnant que ceux-là qui sont censés être les intellectuels, qui ont fait l’école, puissent imaginer qu’un pays peut se développer dans la démocratie. C’est faux ! (…) La démocratie n’est que l’aboutissement. On passe forcément par une révolution et nous sommes bel et bien en révolution (…) ». Ces propos sont du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. Ils sont extraits de son allocution, le 1er avril 2025, lors d’une cérémonie de montée des couleurs à Ouagadougou. Vous avez lu, le chef de l’État proclamait alors la Révolution progressiste populaire (RPP).
A l’instar de ce discours du 1er avril, toutes les autres allocutions prononcées par le chef de l’État, de son accession à la magistrature suprême le 30 septembre 2022 à la proclamation de la RPP, peuvent être désormais revisitées dans un livre : « Le Capitaine Ibrahim Traoré a dit : de l’avènement du MPSR II à la proclamation de la Révolution progressiste populaire ». L’ouvrage a été dédicacé le 4 octobre 2025, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre Directeur de Cabinet de la Présidence du Faso, le Capitaine Céleste Anderson Medah, par ailleurs auteur de la préface.
Pour le ministre de la Communication, Gilbert Ouédraogo, par ailleurs auteur de l’avant-propos, ce livre traduit toute une vision de celui qui préside aux destinées du Burkina Faso. Une vision qui « se résume à un appel résolu à compter d’abord sur nos propres forces, à produire ce que nous consommons et à consommer ce que nous produisons, à la solidarité agissante avec les autres, au respect des symboles de l’Etat et au culte du patriotisme », résume le ministre Conseiller spécial du chef de l’État, le Pr Serge Théophile Balima. Une vision avec un intérêt marqué sur des sujets essentiels tels que la reconquête du territoire, la souveraineté et le développement national.
Élaboré sous l›égide de la Direction de la Communication de la Présidence du Faso, « Le Capitaine Ibrahim Traoré a dit » se veut être une immersion dans les rencontres avec les différents acteurs de la vie nationale (classe politique, organisations de la société civile, acteurs médiatiques, jeunesse, étudiants, militants de la veille citoyenne, FDS, etc.), un condensé des différents messages à la Nation, une redécouverte des communiqués de prise du pouvoir.
Dans le même temps que la dédicace du recueil des discours, le Capitaine Anderson Medah a procédé au lancement de la plateforme numérique Baoré, qui signifie « grenier » en langue Mooré. C’est une plateforme de visionnage et de téléchargement de plus d’une centaine de productions audiovisuelles sur les actions du président du Faso. « Un réservoir d’idées et de projets » dans une logique de recevabilité et de valorisation, selon le ministre Gilbert Ouédraogo.
La consignation des discours dans un recueil, accompagnée de la mise en place de la vidéothèque, s’inscrit dans une volonté de ne pas travestir les faits et les discours du Capitaine Ibrahim Traoré. Car, soutient le Capitaine Medah, « les paroles passent mais les écrits restent, en véritables témoins de vie ». Il s’agit, selon le Directeur de Cabinet, d’un ouvrage conçu pour la postérité mais qui a aussi vocation à « orienter les populations sur la marche de la RPP ».
Selon le Directeur de Cabinet de la Présidence du Faso, le recueil sera disponible à des lieux précis qui feront l’objet de communication ultérieure. Mais déjà, le Capitaine Anderson Medah assure que la vente sera « à prix accessible » et les recettes seront exclusivement dédiées à la réalisation d’œuvres sociales.
Béranger KABRÉ (Collaborateur)
Le Pr Serge Théophile Balima à propos de l’intérêt de l’ouvrage
«Les historiens y trouveront des éléments pour analyser l’évolution sociopolitique du Burkina et les rapports entre la pensée politique et l’action menée sur le terrain. Les juristes et politologues y puiseront des sources de réflexion sur les nouvelles formes de l’Etat en refondation. Les journalistes y trouveront des indicateurs et des paramètres de la gouvernance pour contextualiser leurs pratiques professionnelles face aux assauts du terrorisme qui se moque de déontologie dans toutes ses opérations criminelles. Les chercheurs pluridisciplinaires cerneront les formes de dénotations et de connotations dans le langage présidentiel qui, souvent, s’embarrasse peu des circonvolutions diplomatiques de circonstance. Les économistes dans leurs approches théoriques et dans leurs écoles de pensées pourront confronter celles-ci aux conceptions pragmatiques de développement humain que défend le président, un développement axé en priorité sur le bien-être social des habitants de villes et des campagnes. Les diplomates, à travers les prises de position du chef de l’Etat, pourront mesurer les nouveaux paradigmes de nos relations internationales, fondées sur le respect mutuel et la prise en compte de nos intérêts nationaux».
