DBS: Développement des mines de Boungou et de Wahgnion : la BOAD injecte 30 milliards FCFA

• Développement des mines de Boungou et de Wahgnion : la BOAD injecte 30 milliards FCFA
Depuis le rachat des mines de Boungou et de Wahgnion par l’Etat burkinabè, de grandes ambitions sont attendues. Pour y parvenir, le Burkina Faso a obtenu de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), un prêt de 30.000.000.000 FCFA, dans le cadre du financement partiel du Projet de renforcement des capacités d’exploitation des mines de Boungou et de Wahgnion. Le coût global de la mise en œuvre du projet est estimé à 33.210.000.000 FCFA, avec une contrepartie nationale de 3.210.000 000 FCFA. L’objectif du projet est d’accroître la productivité des mines de Boungou et de Wahgnion par la réalisation d’investissements stratégiques dans une perspective d’optimiser la création de valeur ajoutée. De façon spécifique, il s’agit : d’acquérir des équipements d’exploitation, notamment de foration, d’extraction du minerai, de transport et de production d’or au profit des mines de Boungou et de Wahgnion ; de construire et d’achever des infrastructures de sécurisation du site, d’assèchement des fosses, de rehaussement du parc à résidus, de raccordement au profit de la mine de Boungou ; de construire la phase 1 d’un parc à résidus d’une capacité de 2,4 millions de tonnes au profit de la mine de Wahgnion ; de réaliser une ligne électrique de 76 km pour le raccordement de la mine de Wahgnion au réseau interconnecté de la SONABEL.
• Demandes d’autorisation de construire : des précisions de l’allègement des procédures
Le gouvernement burkinabè va se doter, dans les prochains jours, d’un nouveau Code de l’urbanisme et de la construction. Il comporte entre autres innovations : la mise en place d’un dispositif institutionnel de coordination pour la délivrance des actes de construction, en vue de rationaliser et d’alléger les procédures de traitement des demandes d’autorisation de construire ; la catégorisation des actes de construction comprenant les autorisations de construire ; la prise en compte de nouvelles opérations d’urbanisme telles que la requalification urbaine, la restauration urbaine pour répondre aux réalités économiques et sociales du pays ; la prise en compte d’un nouvel outil de planification, le Plan d’urbanisme de détails (PUD), qui prend en compte les capacités financières des collectivités territoriales ; la mise en place d’une règlementation sur la voirie urbaine et le drainage des eaux pluviales, afin de prévenir les risques d’inondations causées par le changement climatique avec les fortes précipitations ; la prise en compte de la problématique du stationnement dans la planification urbaine et les opérations de construction avec l’obligation, pour toute construction collective ou recevant du public, de prévoir des aires de stationnement conformément à un coefficient de stationnement fixé par voie règlementaire, adaptées à la capacité d’accueil dudit bâtiment. Ces innovations ont été validées en Conseil des ministres du 23 octobre 2025.
• 1 000 FCFA pour la vie de l’école
Les ministères en charge des enseignements secondaire et de base ont signé un arrêté portant fixation du montant et les modalités des frais de la contribution à la vie de l’école à 1000 FCFA. Selon l’arrêté, les frais de la contribution à la vie de l’école sont différents d’avec les autres frais à payer, notamment, des frais de scolarité, des frais d’inscription et de participation, des frais de location des manuels scolaires, des frais d’abonnement à la bibliothèque, des frais de confection des cartes et livrets scolaires, ainsi que des frais de la cantine et du goûter. L’arrêté précise que la contribution à la vie de l’école, à proprement parler, est une cotisation annuelle obligatoire initiée au profit du Conseil de l’école. Cette contribution est payée par chaque parent ou tuteur d’élève de l’établissement pour chaque apprenant.
• Une nouvelle fiscalité environnementale
Le ministère en charge de l’environnement, les acteurs privés et la société civile se sont réunis le 23 octobre 2025, pour la validation des projets de textes relatifs à la fiscalité environnementale applicable à l’exploitation des ressources forestières et fauniques. Les nouveaux textes introduisent une distinction claire entre les recettes de service et les taxes fiscales. Les premières concernent les frais liés à la délivrance de documents administratifs tels que les permis, les licences, les certificats et les autorisations d’exploitation, tandis que les secondes, fixées par la loi de finances, portent sur les activités économiques génératrices de revenus. Cette clarification permettra de renforcer la transparence dans la gestion des ressources et de mieux distinguer les redevances administratives des contributions fiscales. La mise en œuvre effective de ces textes pourrait générer entre 3,5 milliards et 4 milliards FCFA par an au profit du Budget national. Ces fonds contribueront à la reforestation, à la régénération de la faune et au financement des programmes de gestion durable menés par les collectivités territoriales.o
• Ukraine : 260 milliards d’euros d’avoirs russes en danger ?
Estimé à plus de 260 milliards d’euros, les avoirs russes gelés au sein de l’Union européenne en guise de sanction contre l’invasion de l’Ukraine font l’objet de grande convoitise. Alors que la guerre est toujours en cours, les Européens discutent actuellement de l’utilisation des actifs russes sous sanctions pour financer le coût de la guerre en Ukraine. Kiev pourrait ainsi bénéficier de 140 milliards d’euros sous forme de prêt via un mécanisme que propose la Commission européenne pour mettre la main sur cet argent, sans le confisquer formellement. La légalité d’une telle opération est en débat. En rappel, les Européens ont déjà utilisé les intérêts générés par les avoirs russes gelés ou « immobilisés » (environ 3 milliards d’euros, pour financer la guerre en Ukraine
• Médias : la SBT change de tutelle
Le Conseil des ministres du 23 octobre 2024 a annoncé le changement de tutelle technique de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT). Le ministère de l’Economie numérique est la nouvelle tutelle. Ce changement vise « à doter la SBT d’un cadre juridique rénové, adapté aux impératifs technologiques, économiques et stratégiques actuels. » Cette Société d’Etat qui a géré les fréquences télé était précédemment logée au ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme. Désormais, la SBT pourrait composer d’autres multiplex et prendre en compte de nouveaux services, dont la vente de contenus.
