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3e Concertation entre la BCEAO et l’APBEF-B: le secteur bancaire reste «solide»

• Malgré le contexte sociopolitique

• Selon Diakarya Ouattara, patron des banquiers du Faso

• Arman  Badiel, DN BCEAO, félicité

L’APBEF a enregistré de nombreux changements à la tête de certains
banques et établissements financiers. (Ph. Yvan Sama)

Analyse de la conjoncture économique en 2024, la situation du système bancaire national et les réformes en cours au niveau de la BCEAO, tels sont les trois thèmes majeurs qui ont meublé la troisième rencontre du genre depuis l’année 2024, entre l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina Faso (APBEF) et la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO). 

Le Directeur national de la BCEAO, Armand Badiel, a invité les membres de l’APBEF à des échanges ouverts et dynamiques sur les enjeux économiques actuels, les défis et les perspectives. (Ph. Yvan Sama)

Ladite rencontre a eu lieu le jeudi 28 novembre 2024, à Ouagadougou, en présence de tous les Directeurs généraux des banques et établissements financiers du Burkina Faso et du Directeur national de la BCEAO, Armand Badiel. Le président de l’Apbef, Diakarya Ouattara, a souligné que malgré le contexte sociopolitique difficile, le secteur bancaire restait solide au Burkina Faso, il dit en vouloir pour preuve, la poursuite de l’extension des réseaux d’agences et d’automates, ainsi que le financement du secteur privé burkinabè. Sur l’inflation, le président de l’Apbef dit observer une baisse relative, même si le niveau reste encore élevé. Selon lui, au plan national, la dynamique de l’intégrité du territoire, ainsi que la campagne agricole vont contribuer à atténuer les tensions sur les prix. Toute chose qui prouve que l’économie burkinabè est résiliente, avec un taux de croissance qui ressortirait d’ici la fin d’année 2024, selon des données de la Direction générale de l’économie et de la planification (DGEP), à 4%. Diakarya Ouattara a evoqué les politiques monétaires des différentes Banques centrales : la FED et la BCE qui connaissent un assouplissement depuis des mois. Par contre, au niveau régional et national, une tension de liquidité observée a amené la Banque centrale à augmenter les niveaux d’injonction de la liquidité et à ouvrir le guichet marginal aux banques.

Une photo de famille entre les cadres de la BCEAO nationale
et les membres de l’APBEF. (Ph. Yvan Sama)

Pour l’attention particulière qu’il accorde aux préoccupations du monde bancaire et financier, Armand Badiel a été salué et félicité pour l’accompagnement soutenu à l’Apbef. Son président a fait part au Directeur national de la BCEAO des changements importants à la tête de certaines banques et établissements financiers. Il s’agit de la BCB, la BOA/BF, la BSIC/BF, la CBAO, l’UBA, la SOBCA et La Banque postale du Burkina Faso. Diakarya Ouattara s’est particulièrement réjoui de la montée fulgurante de la gent féminine à la tête de ces structures. Le Directeur national de la BCEAO, Armand Badiel, a invité les membres de l’APBEF à des échanges ouverts et dynamiques sur les enjeux économiques actuels, les défis et les perspectives. Il a remercié l’association qui a compris sa démarche, car, dit-il, dès son arrivée à la tête de la BCEAO nationale, il a souhaité des rencontres rotatives pour échanger sur le secteur économique national, régional et international. o

RD

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