• Inflation : la BCEAO relève son taux directeur
Le Comité de politique monétaire (CPM) de la BCEAO a décidé, à l’issue de sa réunion tenue le 1er mars 2023, de relever de 25 points de base le principal taux directeur auquel la Banque centrale prête ses ressources aux banques pour le porter à 3,00%, à compter du 16 mars 2023. De même, le taux d’intérêt sur le guichet de prêt marginal passe de 4,75% à 5,00%.
Cette hausse, qui est la première de cette année 2023 et la quatrième depuis juin 2022, s’inscrit dans le cadre de la normalisation graduelle de la politique monétaire de la Banque centrale. Elle devrait contribuer à ramener l’inflation dans l’intervalle cible de la Banque centrale (1% à 3%) sur le moyen terme.
Bien que le taux d’inflation dans l’Union ait commencé à baisser, il reste encore à un niveau élevé. Il s’est situé à 6 en janvier 2023, après 7% en décembre 2022. La baisse observée a été notamment soutenue par les bons résultats de la campagne agricole 2022/2023, ainsi que par les mesures de politique monétaire prises par la Banque centrale et les efforts des Etats pour lutter contre la vie chère. Toutefois, le taux d’inflation est ressorti supérieur à 7% en janvier 2023, dans plusieurs pays de l’Union.
• Mine : Orezone veut investir plus
Le 27 février 2023, la compagnie minière canadienne, Orezone Gold, a annoncé un placement privé de 13 millions d’actions ordinaires. Une opération qui vise à lever 16,51 millions de dollars canadiens. Les fonds seront en partie investis pour accroître la production à sa mine d’or Bomboré au Burkina Faso, ainsi que dans d’autres activités d’exploration autour du projet.
L’offre, qui a reçu le soutien d’un important Fonds institutionnel dont l’identité n’a pas été dévoilée, sera clôturée d’ici le 8 mars. Elle est soumise aux approbations règlementaires, notamment, celle de la Bourse de Toronto où sont négociées les actions d’Orezone.
Pour rappel, la mine d’or Bomboré devrait livrer 140 à 155.000 onces d’or en 2022/2023, pour sa première année d’exploitation complète, après son entrée en production en septembre dernier. Elle est détenue à 10 % par le gouvernement burkinabè.
• A propos de la garantie souveraine à IB Bank
Le Conseil des ministres du 1er mars a autorisé l’octroi d’une garantie souveraine au profit de International Business Bank Burkina (IB BANK BURKINA). La ratification de cette
garantie au profit de International Business Bank Burkina (IB BANK BURKINA) se fera à l’ALT. Le montant de cette garantie de 408 945 073 dollars US, soit environ deux cent cinquante-deux milliards sept cent quatre-vingt-quinze millions sept cent trente-cinq mille cinq cent vingt-trois (252 795 735 523) FCFA. Tout comme la réquisition de la production de certaines mines il y a quelques semaines par le gouvernement, cette garantie souveraine aussi exceptionnelle qu’elle soit est légale. Les questions que se pose l’opinion est pourquoi IB Bank et pourquoi ? Le Conseil des ministres est resté très laconique sur le sujet. En cas de défaillance de la banque, c’est le Trésor burkinabè qui assurera le remboursement de l’engagement pris par la banque. Selon des sources que nous avons contactées, l’Etat ne s’engage dans de telles transactions que si l’opération entre dans le cadre de la politique du gouvernement avec des retombées économiques sectorielles. Les banques qui bénéficient de cette confiance de l’Etat doivent être solides, bien gérées et offrant des garanties de transparence dans l’opération couverte par l’Etat.
• Inata : et les ex-travailleurs dans tout ça ?
Le gouvernement a attribué mercredi dernier, le permis de la mine d’Inata au Groupe AFRO TURC. Ce permis, récemment détenu par Balaji Group, lui a été retiré pour non-respect des engagements contractuels. Parmi ces engagements non respectés figure le passif de plus de 4 milliards FCFA dus à l’Etat et près du double aux ex-travailleurs de la mine d’Inata, exploitée alors par la société des mines de Belahourou (SMB). Le dossier de liquidation des droits des créanciers était en cours, lorsqu’est intervenue la réattribution du permis à la société turque. Du coup, les travailleurs se demandent à quelle sauce leurs droits vont être traités. Dossier à suivre.o
Le Comité de politique monétaire (CPM) de la BCEAO a décidé, à l’issue de sa réunion tenue le 1er mars 2023, de relever de 25 points de base le principal taux directeur auquel la Banque centrale prête ses ressources aux banques pour le porter à 3,00%, à compter du 16 mars 2023. De même, le taux d’intérêt sur le guichet de prêt marginal passe de 4,75% à 5,00%.
Cette hausse, qui est la première de cette année 2023 et la quatrième depuis juin 2022, s’inscrit dans le cadre de la normalisation graduelle de la politique monétaire de la Banque centrale. Elle devrait contribuer à ramener l’inflation dans l’intervalle cible de la Banque centrale (1% à 3%) sur le moyen terme.
Bien que le taux d’inflation dans l’Union ait commencé à baisser, il reste encore à un niveau élevé. Il s’est situé à 6 en janvier 2023, après 7% en décembre 2022. La baisse observée a été notamment soutenue par les bons résultats de la campagne agricole 2022/2023, ainsi que par les mesures de politique monétaire prises par la Banque centrale et les efforts des Etats pour lutter contre la vie chère. Toutefois, le taux d’inflation est ressorti supérieur à 7% en janvier 2023, dans plusieurs pays de l’Union.
• Mine : Orezone veut investir plus
Le 27 février 2023, la compagnie minière canadienne, Orezone Gold, a annoncé un placement privé de 13 millions d’actions ordinaires. Une opération qui vise à lever 16,51 millions de dollars canadiens. Les fonds seront en partie investis pour accroître la production à sa mine d’or Bomboré au Burkina Faso, ainsi que dans d’autres activités d’exploration autour du projet.
L’offre, qui a reçu le soutien d’un important Fonds institutionnel dont l’identité n’a pas été dévoilée, sera clôturée d’ici le 8 mars. Elle est soumise aux approbations règlementaires, notamment, celle de la Bourse de Toronto où sont négociées les actions d’Orezone.
Pour rappel, la mine d’or Bomboré devrait livrer 140 à 155.000 onces d’or en 2022/2023, pour sa première année d’exploitation complète, après son entrée en production en septembre dernier. Elle est détenue à 10 % par le gouvernement burkinabè.
• A propos de la garantie
souveraine à IB Bank
Le Conseil des ministres du 1er mars a autorisé l’octroi d’une garantie souveraine au profit de International Business Bank Burkina (IB BANK BURKINA). La ratification de cette
garantie au profit de International Business Bank Burkina (IB BANK BURKINA) se fera à l’ALT. Le montant de cette garantie de 408 945 073 dollars US, soit environ deux cent cinquante-deux milliards sept cent quatre-vingt-quinze millions sept cent trente-cinq mille cinq cent vingt-trois (252 795 735 523) FCFA. Tout comme la réquisition de la production de certaines mines il y a quelques semaines par le gouvernement, cette garantie souveraine aussi exceptionnelle qu’elle soit est légale. Les questions que se pose l’opinion est pourquoi IB Bank et pourquoi ? Le Conseil des ministres est resté très laconique sur le sujet. En cas de défaillance de la banque, c’est le Trésor burkinabè qui assurera le remboursement de l’engagement pris par la banque. Selon des sources que nous avons contactées, l’Etat ne s’engage dans de telles transactions que si l’opération entre dans le cadre de la politique du gouvernement avec des retombées économiques sectorielles. Les banques qui bénéficient de cette confiance de l’Etat doivent être solides, bien gérées et offrant des garanties de transparence dans l’opération couverte par l’Etat.
• Inata : et les ex-travailleurs dans tout ça ?
Le gouvernement a attribué mercredi dernier, le permis de la mine d’Inata au Groupe AFRO TURC. Ce permis, récemment détenu par Balaji Group, lui a été retiré pour non-respect des engagements contractuels. Parmi ces engagements non respectés figure le passif de plus de 4 milliards FCFA dus à l’Etat et près du double aux ex-travailleurs de la mine d’Inata, exploitée alors par la société des mines de Belahourou (SMB). Le dossier de liquidation des droits des créanciers était en cours, lorsqu’est intervenue la réattribution du permis à la société turque. Du coup, les travailleurs se demandent à quelle sauce leurs droits vont être traités. Dossier à suivre.