• Usine de Socoma : 12 000 balles de coton perdues
Le 3 février dernier, des Hani (hommes armés non identifiés) s’en sont pris à l’usine de Socoma du côté de Ouargaye. Dans leur forfaiture, les hommes armés ont mis le feu au stock de balles de coton destinées à l’export. D’après nos informations, ce sont 12 mille balles de coton qui ont été perdues. Un pick-up et un camion ont été incendiés et un autre pick-up emporté. Une bonne partie du stock de la graine de coton, qui devait servir à alimenter les usines de transformation, a échappé à cette attaque, parce qu’enlevée avant la visite des Hani.
• 300 FCFA pour le kilo de noix de cajou bord champ
La campagne de commercialisation de la noix de cajou a officiellement débuté le 10 février 2023. Et pour cette année, le kilogramme va s’échanger à 300 FCFA, prix bord champ. L’annonce a été faite par Serge Poda, ministre du Développement industriel, du Commerce et des PME.
Ce nouveau prix est en baisse de 30 FCFA par rapport à celui de la saison précédente. Il peut s’expliquer par les conséquences des actes terroristes, dans les zones de production. Pour rappel, la récolte de noix de cajou est réalisée sur une superficie de plus de 255.000 hectares principalement répartis entre la région des Cascades, les Hauts- Bassins, le Sud-Ouest et la région du Centre-Ouest du pays. La moyenne de la production de noix de cajou tourne autour de 100.000 tonnes par an.
• Soutien aux VDP du Bam : le CEMGA et des ressortissants de la province unis
Dans le cadre de la contribution citoyenne à l’effort de la lutte contre l’insécurité, les ressortissants du Bam ont mobilisé 300 sacs de riz et 300 sacs de maïs au profit des VDP de Kongoussi. La remise des vivres a eu lieu auprès du chef d’Etat-Major général des armées, de son adjoint, du Commandement du théâtre national des opérations et du Lieutenant-Colonel en charge de la brigade VDP.
L’acte a touché le chef d’Etat-Major des armées qui a décidé de contribuer, lui aussi, à l’effort des VDP de la province. Le CEMGA a ainsi fait une contribution personnelle de 100 sacs, dont 50 sacs de riz et 50 sacs de maïs. Ces vivres ont ensuite été remis par le chef d’Etat-Major Major général des armées et au Commandant de la BVDP pour attributions aux destinataires finaux.
• Sanaba: cri du cœur des ressortissants
L’association pour le développement économique et social du département de Sanaba dans la province des Banwa en appelle à la mobilisation des fils et filles de la localité, afin de faire face à la gestion des ressortissants déplacés et qui se retrouvent à Dédougou sans assistance pour le moment. Lors d’une rencontre, le 4 février dernier, à Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun, il a été fait le point du recensement des déplacés internes et de comment prendre en charge les personnes indigentes.
Le point du recensement fait ressortir 879 ménages, soient 8679 personnes ,139 femmes enceintes et 223 personnes malades. Le recensement a connu des difficultés de coordination entre le PDS et la Direction provinciale en charge de l’action humanitaire, toute chose que les représentants de l’association ont déplorée. Mais le principal problème reste lié au site d’hébergement. En termes d’appui direct, les PDI de Sanaba ont reçu une aide de la Fondation EBOMAF. L’ADCS a décidé de disponibiliser 100 nattes et 20 bâches pour les personnes indigentes sans abri.
• Frontière Côte d’Ivoire : n’oubliez pas la Covid-19
La Côte d’Ivoire a décidé de réouvrir ses frontières terrestres avec le Burkina Faso. Une décision annoncée en Conseil des ministres, le 15 février dernier. Une bonne nouvelle, quand on sait que depuis plus d’un an, les postes frontières étaient hermétiquement fermés.
Une chose à retenir cependant, si du côté du Burkina les mesures contre la Covid-19 se sont adoucies, les autorités ivoiriennes, quant à elles, exigent encore la présentation d’un test PCR négatif pour franchir leurs portes. Les voyageurs sont donc avertis.