• Salon de la monétique à Dakar, les 3 et 4 novembre 2022
La 7e édition du Salon monétique régional du GIM-UEMOA se déroulera à Dakar, les 3 et 4 novembre 2022, au King Fahd Palace, en marge des Assises régionales du GIM-UEMOA, sous le thème : « La Transformation des paiements vers un modèle « ecosytem centric » ». L’édition est placée sous le haut patronage de Jean-Claude Kassi Brou, Gouverneur de la BCEAO.
Cette rencontre intervient dans un contexte marqué par une dynamique économique visant une croissance forte, durable et inclusive de l’écosystème des paiements de l’UEMOA.
Fournisseurs de systèmes d’information bancaire, fournisseurs d’équipements et de solutions de paiement, fabricants et personnalisateurs de cartes, fournisseurs d’équipements et de services de sécurité informatique, banques, acteurs publics et privés prendront part à cet évènement dans un cadre d’échanges propice aux synergies et aux partenariats.
Pour le Directeur général du GIM-UEMOA, M. Minayegnan Coulibaly, ce Salon sera l’occasion d’échanger sur les innovations technologiques dans le domaine de la monétique et des paiements, depuis l’apparition de la pandémie du Coronavirus en 2020.
Le Salon monétique régional (SMR) GIM-UEMOA est une référence africaine. Devenu un rendez-vous continental, il réunit les décideurs et les acteurs de divers horizons et sensibilités, dans des pans pour de grands moments de réflexion, clôturés par une détente, à travers un gala et une distinction des Awards.
• Infractions boursières : l’autorité des marchés en campagne dans les pays de l’Union
Le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers de I’UMOA (CREPMF-UMOA), bientôt AMF-UMOA, organise une série d’ateliers de sensibilisation dans les pays membres de l’Union monétaire sur la prévention des infractions boursières.
Le Conseil des ministres de l’UMOA a pris, le 23 septembre 2021, la Décision n°07/09/2021 portant adoption de la Loi uniforme relative aux infractions boursières sur le marché financier régional.
Les pays membres devraient, en principe, avoir transposé cette loi dans leurs ordres juridiques internes respectifs, aucun Etat n’est parvenu à parachever le processus y relatif, 3 mois après le délai échu. C’est ainsi que AMF estime qu’il « est essentiel de familiariser les professionnels de la Justice à la Loi uniforme, en instituant des séances d’échanges et de sensibilisation ». La période d’octobre à décembre 2022 sera consacrée à cet exercice.
La délégation de l’autorité des marchés financiers sera au Burkina Faso, le 07 novembre 2022, pour un atelier de sensibilisation sur cette loi uniforme. Cet atelier a pour objectif majeur de familiariser les professionnels du secteur de la Justice avec les dispositions de la Loi uniforme relative aux infractions boursières.
• Rencontre de journalistes d’investigation : rendez-vous lundi à Johannesburg
La 18e conférence africaine du journaliste d’investigation (AIJC) débute ce 31 octobre, à Johannesburg, en Afrique du Sud. Elle va réunir les journalistes d’investigation du continent, des organisations de la société civile et des lanceurs d’alertes, autour de l’avenir du métier.
3 jours durant, plus de 1.000 journalistes partageront leurs expériences, débattront des questions de sécurité et suivront des formations, afin d’améliorer l’impact des enquêtes sur la vie des populations du continent. L’Economiste du Faso y est représenté.
• SONABHY : tension financière
On savait que l’Etat ne reversait pas à temps à la Sonabhy, le montant correspondant à la subvention des hydrocarbures, afin de permettre aux Burkinabè d’avoir le litre d’essence ou de gasoil soutenable à la pompe. Ces retards du gouvernement ont toujours créé une tension de trésorerie au niveau de la nationale des hydrocarbures, qui s’endettait auprès d’institutions financières nationales et internationales, pour garantir l’approvisionnement du pays. Mais avec la série de coups d’Etat et de l’instabilité politique, on apprend que ces tensions sont devenues plus fortes, et que les traders habituels exigeraient désormais du cash pour livrer le Burkina Faso. Le nouveau gouvernement, en particulier, le ministre en charge du commerce et celui des finances, ont un premier dossier chaud à évacuer, afin de rassurer les partenaires commerciaux de la solvabilité de la Sonabhy.