• Tension sur le gasoil: détente en cours
Une tension sur la distribution du gasoil a été constatée la semaine dernière, créant une panique auprès des usagers. Craignant une pénurie, ceux-ci ont pris d’assaut les stations-service pour faire leur plein de sécurité. Ce reflexe a contribué à tarir les réserves des stations. Toute la sous-région a été impactée par l’insuffisance du gasoil (Niger, Ghana, Bénin). Mais, on apprend du côté de la Sonabhy, que la situation est en train de rentrer progressivement dans l’ordre.
• BCEAO : les taux directeurs relevés de 0.25 points
Le Comité de politique monétaire de la BCEAO, réuni le 1er juin à Dakar, a décidé de relever le taux directeur de la Banque centrale après analyse de la situation économique de la zone.
Ainsi, le taux minimum de soumission aux appels d’offres d’injection de liquidité passe de 2,00% à 2,25% et le taux du guichet de prêt marginal de 4,00% à 4,25%, à compter du 16 juin 2022. Le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l’Union reste inchangé à 3,0%. Cette décision vise « à favoriser le retour progressif de l›inflation dans la zone cible, condition indispensable pour une croissance économique saine et inclusive ».
Le Comité de politique monétaire a, par ailleurs, souligné que la persistance de la déviation de l’inflation par rapport à la cible (3%) faisait peser des risques sur l’ancrage des anticipations d’inflation dans l’Union.
• Hôtellerie : de bons résultats en 2021, malgré l’insécurité
Malgré le contexte d’insécurité, l’activité de l’hôtellerie au quatrième trimestre 2021 est en hausse par rapport au trimestre précédent. En effet, les arrivées progressent de 47,2%, les nuitées de 75,5% et les recettes de 55,9% par rapport au troisième trimestre 2021. En glissement annuel, les arrivées évoluent à la hausse de 61,9% et les nuitées de 59,1% et les recettes de 60,2%.
• Déclaration de risques budgétaires: une innovation pour le Burkina
Le Burkina Faso vient de publier sa première déclaration de risques budgétaires. L’information a été donnée lors des échanges entre L’Economiste du Faso et les experts de la Banque mondiale, à l’occasion du lancement du rapport de l’institut sur la situation économique du pays. Dans la sous-région, il n’y a pas beaucoup de pays avec cette déclaration de risques. Il s’agit d’un document qui fait le point sur tous les risques qui peuvent toucher les finances publiques. Exemple, risque macro et ceux qui portent sur les dépenses, la viabilité de la dette, les entreprises publiques.
C’est un document qui est partagé par l’Assemblée nationale, ce qui permettra dans les années à venir, de suivre les risques et aider le pouvoir public à faire des ajustements, même au niveau de la loi de finances, et limiter les impacts que ces risques peuvent avoir.
• La crypto-monnaie vue par les analystes de la Banque mondiale
Que pensez-vous du phénomène de la crypto-monnaie qui attire de plus en plus de jeunes qui y voient des opportunités d’investissements mais aussi d’emploi ? A cette question, les experts de la Banque mondiale ont noté la difficulté d’entreprendre dans ce domaine.
Et de citer en premier la maîtrise de cette technologie assez complexe. Il faut d’abord développer les capacités, maîtriser la technologie, et cela peut prendre beaucoup du temps.
Ensuite, il y a tout un processus à mettre en œuvre afin de créer un environnement favorable pour que l’usage de la crypto-monnaie marche. Et ces process demandent une importante consommation en énergie. Donc, l’usage de la crypto-monnaie va impacter sur la consommation énergétique du pays, qui n’est déjà pas suffisante et ça peut contribuer à rendre difficile l’équilibre fragile par rapport à ceux qui ont accès à l’électricité.
Troisièmement, il faut concilier les crypto-monnaies avec les systèmes existants, notamment, en fournissant un cadre règlementaire à ce secteur.