•Classement des banques dans l’UEMOA: Coris Bank dans le top 5
Le classement 2020 des groupes bancaires les plus importants en termes de parts de marché dans la zone UEMOA est connu. Coris Bank International, détenue par Idrissa Nassa, y figure à la 5e place. Avec ses 7 filiales, la banque fait la progression la plus importante de la zone, passant de 6,1% de parts de marché à 7,6%. Une progression qui lui permet de déclasser le 3e groupe marocain, Attijariwafa Bank.
C’est Ecobank qui a maintenu sa place de premier groupe bancaire en termes de parts de marché dans l’Union, selon les données de la BCEAO. Le Groupe aux 8 filiales a malgré tout perdu de la marge avec une part de marché qui est passée à fin décembre 2020, à 10,7%, contre 12,1% un an plus tôt. Deuxième groupe bancaire dans l’Union, le français Société Générale, avec ses 5 filiales, dont la plus importante de l’UEMOA en termes d’actifs (SGCI), ne détient plus que 9,3% de parts de marché sur fond de recul. S’en suivent Bank of Africa (BOA), Atlantic Business International (ABI), le holding abidjanais du marocain Banque Centrale Populaire (BCP), maison-mère de Banque Atlantique, 9 filiales. Toutes ces enseignes ont cédé des parts de marché durant l’année 2020, rythmée par la Covid-19.
• 5,5 % de la population âgée de 15 à 64 ans a utilisé des drogues au moins une fois en 2021
Environ 275 millions de personnes ont utilisé des drogues dans le monde, au cours de l’année 2021, tandis que plus de 36 millions de personnes souffraient de troubles liés à la consommation de drogues, selon le Rapport mondial sur les drogues 2021, publié par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) en juin 2021. Le rapport note qu’au cours des 24 dernières années, la puissance du cannabis a été multipliée par 04 dans certaines régions du monde. Des enquêtes menées auprès de professionnels de la santé dans 77 pays, 42 % ont affirmé que la consommation de cannabis avait augmenté. Une augmentation de l’usage non médical des médicaments pharmaceutiques a également été observée au cours de la même période. Environ 5,5 % de la population âgée de 15 à 64 ans a utilisé des drogues au moins une fois au cours de l’année écoulée, tandis que 36,3 millions de personnes, soit 13 % du nombre total de personnes qui consomment des drogues, souffrent de troubles liés à l’usage de drogues. À l’échelle mondiale, 11 millions de personnes s’injectent des drogues, dont la moitié vit avec l’hépatite C. De nouvelles plateformes pour vendre des médicaments et d’autres substances ont vu le jour et enregistrent 315 millions de dollars de ventes annuelles.
• MICA : Le syndicat dénonce la vacance de 133 postes de responsabilité
133 postes de responsabilités non encore pourvus au sein du département Industrie, Commerce et Artisanat. Cette vacance date depuis l’adoption du nouvel organigramme sous le magistère du ministre. Cette dénonciation est du Syndicat national du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (SYNAMICA). C’était au cours d’une conférence de presse qui a eu lieu le lundi 19 juillet 2021 à Ouagadougou. Selon le syndicat, 121 postes de responsabilités sont vacants au sein du ministère (précisément dans les Directions et services rattachés) et 12 postes non pourvus dans les représentations diplomatiques du Burkina Faso à l’étranger (Belgique ; Suisse ; France ; Inde ; Ethiopie ; USA ; Arabie Saoudite ; Côte d’Ivoire ; Chine ; Emirats Arabe Unis, Royaume-Uni et Ghana).
• Foncier : le CES fait des recommandations
La première session de l’année du Conseil économique et social s’est tenue du 22 juin au 19 juillet 2021, sous le thème de la problématique de la gestion actuelle des terres au Burkina Faso. L’exercice a permis aux conseillers de faire trois recommandations importantes au gouvernement, dont la plus importante est la révision de la loi portant promotion immobilière. Les conseillers souhaitent l’interdiction de la promotion foncière dans ladite recommandation tout en augmentant le montant du compte séquestre pour l’obtention de l’agrément à au moins 200 millions. Dans la même recommandation, le CES souhaite voir interdire les projets immobiliers dans les localités qui ne disposent pas de schémas directeurs d’aménagement urbain.o