Depuis le 1er mai 2021, les Etats membres de l’Union sont en train de mettre en œuvre progressivement les nouvelles mesures prises par la Conférence des chefs d’Etat de l’UEMOA dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Il s’agit de mesures d’assouplissement qui visent à améliorer la mobilité tout en réduisant au maximum les risques de propagation de la maladie. Ces mesures, on le sait, visent à réduire l’impact négatif de la Covid-19 sur les économies de l’Union.
Le Burkina, la Guinée Bissau, le Mali, pour ne citer que ces trois-là, ont déjà affiché les nouveaux tarifs, en baisse de 50% comme prévu par la Conférence des chefs d’Etat qui a pris la mesure des attentes des voyageurs. A cette baisse va s’ajouter la prolongation de la durée de validité du test à 5 jours au lieu de 3, mais surtout la reconnaissance mutuelle des tests par les pays, toute chose qui évitera les tests au retour pour les courts séjours.
Mais qu’on ne s’y trompe pas. La mesure la plus attendue est la réouverture officielle des frontières terrestres aux voyageurs munis d’un test valide accessible à 5.000 FCFA. Celle-ci n’est pas encore opérationnelle. Et apparemment, il faudrait patienter un peu, le temps que les dispositifs aux frontières soient validés.o
Par Abdoulaye TAO