La 22e conférence des chefs d’Etat de l’Union, tenue la semaine dernière, a pris des décisions parmi lesquelles, la réouverture des frontières terrestres, fermées depuis les premières mesures drastiques de la lutte contre la Covid-19. Cette réouverture est assortie cependant d’une condition: la présentation d’un résultat de test Covid-19 négatif accessible à 5.000 FCFA. Ceci, pour tenir compte de la bourse des populations à faible revenu. C’est un ouf de soulagement pour ces populations et surtout pour nos économies fortement informelles et dépendant du trafic transfrontalier. A compter du mois de mai, nos corridors vont retrouver progressivement leur rythme d’antan. C’est bon pour les affaires et cela pourrait favoriser d’une certaine façon la relance économique. Dans la foulée, cette décision des chefs d’Etat va mettre fin aux sorties et entrées frauduleuses aux frontières terrestres qui faisaient le bonheur de certaines filières, avec la bienveillance de certains éléments des forces de sécurité. Toute chose qui favorisait la transmission des cas d’un pays à un autre. Financièrement parlant, le voyage par voie terrestre deviendra moins cher et moins dangereux tout en offrant des garanties sanitaires aux Etats. Reste à bien l’appliquer sur le terrain, si l’on veut en tirer tous les bénéfices.o
Abdoulaye TAO