• Emission de carbone: Norgold s’engage pour l’environnement
La société minière Nordgold s’est engagée, le 18 mars 2021, à atteindre des émissions de CO2 nulles d’ici 2050. Pour réussir son pari, Nordgold va accroître progressivement ses exigences en matière de production d’énergie renouvelable afin d’alimenter ses mines. C’est par exemple cette stratégie qui est à l’œuvre au Burkina Faso où elle a lancé en 2019, la construction d’une centrale solaire de 13 MW pour les mines d’or Bissa et Bouly. La compagnie va également améliorer son efficacité énergétique et développer une « flotte minière verte », c’est-à-dire, sans émissions de dioxyde de carbone.
Un plan global sera mis en place pour les mines et projets qui seront en production jusqu’en 2050 et au-delà. En revanche, pour les actifs dont la durée de vie restante est inférieure à 30 ans, un programme spécifique sera élaboré à chaque fois, afin qu’ils participent aussi aux efforts de Nordgold, expliquent nos confrères de Ecofin.
Pour rappel, Nordgold exploite au Burkina Faso le complexe aurifère Bissa-Bouly et possède également la mine d’or Taparko.
• PUS-BF : le gouvernement met de l’ordre dans les marchés publics
Lors du Conseil des ministres du 17 mars, présidé par le Premier ministre, la situation des chantiers en souffrance ou en difficulté était à l’ordre du jour. Le Conseil a pris des décisions dans le sens de régler les questions en suspens. Il s’agit de marchés publics conclus dans le cadre du PUS-BF et qui sont en situation de souffrance de paiement du fait de l’insécurité en zones fragiles.
Au total, 157 dossiers physiques de marchés publics ont été répertoriés, dont 66 marchés entièrement exécutés et 06 marchés partiellement exécutés. On note que 85 marchés ont été recalés pour des raisons autres que la question sécuritaire. Le montant global des contrats exécutés entièrement et partiellement s’élève à 23.231.817.061 F CFA, pour un montant dû de 2.257.593.073 F CFA.
Concrètement, les mesures suivantes ont été prises :
– pour les marchés ayant fait l’objet de réception provisoire et de paiement avec constitution de garantie de parfait achèvement et en attente de réception définitive, autoriser la main levée de la garantie ;
– pour les marchés ayant fait l’objet de réception provisoire et de paiement avec retenue à la source, autoriser le paiement des retenues de garantie après établissement d’une attestation de bonne fin d’exécution ;
– pour les marchés entièrement exécutés et n’ayant pas fait l’objet de réception, autoriser le paiement des soldes sans constitution de caution ni de prélèvement de retenue de garantie ;
– pour les marchés partiellement exécutés, autoriser la résiliation des contrats pour cas de force majeure et le paiement des acomptes établis sur la base des états contradictoires ou attachements reçus et permettre également la libération de la garantie de bonne exécution.Le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement est en charge du règlement de ce dossier.
• Loi de finances rectificative de la loi 2021 : le déficit ne bouge pas
Le gouvernement va proposer à l’Assemblée nationale, une loi de finances rectificative pour la gestion du budget 2021. Il s’établit après à 2.128.983.415.000 F CFA en recettes et à 2.669.783.522.000 FCFA en dépenses. Le déficit budgétaire reste au même niveau de 540.800.107.000 FCFA que celui de la loi de finances initiale, du fait de la couverture des ouvertures de dépenses par les ouvertures additionnelles de recettes ou des annulations de dépenses en contrepartie, soit 5,6% du PIB nominal.
Le besoin de financement reste inchangé et est entièrement couvert à travers le recours aux emprunts obligataires, selon le rapport fait en Conseil des ministres, l’épargne budgétaire s’établit définitivement à 36.119.908.000 F CFA, contre 24.469.514.000 F CFA dans la loi de finances initiale. Cette hausse s’explique par l’augmentation des ressources internes et leur affectation en grande partie au financement de dépenses d’investissements.
Cette loi rectificative prend en compte la nouvelle configuration des ministères, intervenue suite aux élections couplées du 22 novembre 2020. Il s’agira essentiellement de regrouper les ressources des anciens ministères fusionnés et de prendre en compte les changements de dénomination. o