Les habitants de la cité des éléphants se sont réveillés timidement ce matin du 22 novembre partagés entre aller d’abord voter, aller au champ ou à l’église. Mais il y a encore ceux qui en ce jour de marché dans la capitale provinciale devaient s’organiser entre leur commerce et leur devoir citoyen.
Ces hésitations ou plutôt ces choix ont impacté l’affluence au niveau des bureaux de vote de la ville. Au secteur 2, l’école Medersa accueille trois bureaux de vote. Au niveau du bureau de vote N°2 que préside, Madi Nébié, 130 électeurs sur 330 ont déjà accompli leur devoir au moment de notre passage à 9h30. Il explique que les retardataires se présenteront certainement après la messe dominicale et de retour des travaux champêtres.
Sur ce site, notre équipe a croisé le candidat de l’OPA aux législatives, Siaka Traoré, ancien député de l’UPC venu voter.
Autre candidat à la députation que notre équipe a croisé dans ses pérégrinations au secteur 3 à l’école B, notre confrère Kini Daba, dont la candidature est portée par CPS-G3. Dans ce centre qui compte qui compte 4 bureaux de vote, le N°1 a reçu un votant pas comme les autres. Il s’agit d’un détenu qui jouissait de ses droits citoyens qui est venu voter sous escorte d’un Garde de sécurité pénitentiaire. La loi électorale permet cette fois aux détenus qui n’ont pas été déchu de leurs droits civiques de pouvoir voter, nous explique un observateur de la Codel (coalition des organisations de la société civiles pour l’observation des élections).
C’est à peu près la même physionomie, vote timide, sur le site de l’Ecole primaire A au secteur 1 et sur celui de la maison de la femme au secteur 1.
FW dans les Balé