La SAMAO. L’évènement s’ouvre ce 26 septembre sur le thème des opportunités d’industrialisation que peut offrir le secteur minier.
En attendant les réponses des experts et leurs propositions, il faut reconnaître que le secteur extractif national n’a pas bonne mine ces derniers temps. La réticence de certaines sociétés minières, le dossier du Fonds minier de développement, ainsi que la contribution financière en matière d’eau ont quelque peu exacerbé la tension avec les communautés locales.
Il est donc impératif que ces deux dossiers soient clos impérativement afin d’éviter d’envenimer les relations entre des populations riveraines, les sociétés minières et l’Etat. Les premières ont de fortes attentes en termes d’impacts socioéconomiques.
Les secondes ont le souci de rentabiliser leurs investissements tout en soignant leur image en termes de responsabilité sociétale. Entre les deux, l’Etat devrait pouvoir garantir à chacun ses droits, tout en sachant qu’en tant qu’arbitre, il est n’est pas du tout désintéressé. Il faut donc que ce trépied reste en équilibre dans le respect des intérêts des parties prenantes pour une exploitation gagnant/gagnant.
Par Abdoulaye TAO