• Donsin: les riverains mal informés ?
L’Economiste du Faso a eu vent d’un certain mécontentement des riverains de la route de Kaya. Ils s’inquiétaient de ce qu’une enquête aux fins d’indemnisation des riverains qui étaient sur l’emprise de la principale voie d’accès de l’aéroport de Donsin ne prendrait pas en compte tout le monde. La maîtrise d’ouvrage de l’aéroport de Donsin, contactée, déclare qu’il n’en est rien. La seule enquête qui a eu lieu dernièrement est plutôt une enquête de satisfaction des personnes indemnisées. Seulement un échantillon des bénéficiaires était concerné lors de l’enquête entre octobre et novembre 2018.
• Emission simultanée de bons et d’obligations: le Trésor a levé plus de 30 milliards FCFA
Le Burkina Faso a lancé, le 20 février dernier, une émission simultanée de bons et d’obligations du Trésor. Sur 30 milliards sollicités pour les BAT, le Trésor n’a retenu que 15,7 milliards pour des soumissions d’environ 26,8 milliards. Le taux d’intérêt pondéré est arrêté à 6%. Pour les obligations du Trésor (OAT), le Trésor burkinabè recherchait également 30 milliards FCFA. Sur 18,781 milliards de soumissions, il a retenu 17,208 milliards ; le rendement moyen pondéré de cette opération est de 7%.
• Commission ad’hoc de recouvrement des chèques impayés: la prestation de serment
n’a pas eu lieu
La cérémonie de prestation de serment des membres de la Commission ad’hoc créée en Conseil des ministres en sa séance du 18 juin 2018 avec pour objectif de recouvrer les impôts n’a pas eu lieu le 20 février 2019 comme prévu. Et pour cause, estimant que l’arrêté n’est pas conforme au décret relatif au nombre de personnes composant la Commission, le tribunal, sur proposition de la Procureure, a renvoyé le dossier pour le 6 mars prochain. Le Conseil des ministres en sa séance du 18 juin 2018 avait décidé de la création d’une Commission ad’hoc dans le cadre de l’optimisation du recouvrement des chèques impayés. Cette Commission a pour objectif de recouvrer au moins 10 milliards de francs CFA sur une période d’une année à compter de son installation.Cette installation, prévue pour le 20 février 2019 au Tribunal de Grande instance de Ouagadougou, n’a pas pu avoir lieu. Pourquoi? Selon la Procureure, l’arrêté n° 2018-0540/MINEFID/CAB du 21 décembre 2018, relatif au fonctionnement de ladite Commission n’est pas en conformité avec le décret qui a créé la Commission ah’doc. Selon le décret, la Commission ad’hoc doit être composée de 15 membres. Or, l’arrêté a listé 13 noms. Le président de la Commission, Yaméogo Landry, a expliqué que deux personnes devaient être désignées pour compléter la liste mais cela n’a pas été fait jusque-là.
• Ministère de la Fonction publique : un fichier des experts publics en préparation
A travers le Secrétariat permanent des Ecoles et Centres de formation professionnelle de l’Etat (SP/ECFP), le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale compte valoriser l’expertise publique. Il a en projet, la mise en place d’un fichier unique des experts publics avec un mécanisme de mise à jour. Un forum des ECFP et le comité des ECFP ont été institués en vue d’assurer une concertation permanente entre les acteurs de la formation professionnelle. A terme, le ministère disposera d’un fichier unique d’experts dans tous les domaines. L’année 2019 verra l’achèvement de la stratégie nationale de valorisation de l’expertise publique.
• Bitumage de la Route nationale Tougan-Ouahigouya : 8,250 milliards F CFA du Fonds koweitien
Le Fonds koweitien pour le développement économique arabe a accordé un prêt d’environ 8,250 milliards F CFA au gouvernement burkinabè. Cette somme est destinée au financement partiel de la construction et du bitumage de la Route nationale Tougan-Ouahigouya dont le coût global est estimé à environ 39,050 milliards F CFA.
Outre le Fonds koweitien, d’autres partenaires techniques et financiers participent au financement du projet, dont le Fonds saoudien de développement (FSD), le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) et la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA).