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De Bonnes Sources

• Fiscalité minière: de nouvelles mesures sur la cession de titres miniers
Au terme de la loi N°042-2018/AN portant loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2019, l’article 169 du Code général des impôts a été modifié.
Il concerne « la taxe sur les plus-values de cession de titres miniers, perçue au profit du budget de l’État ». Cette taxe ne s’applique plus seulement « aux plus-values de cessions de titres miniers » comme c’était le cas avant. Elle s’applique également « aux revenus liés aux autres formes de transaction portant sur lesdits titres ». La taxe sur les plus-values de cession de titres miniers est due par les personnes physiques ou morales qui cèdent directement ou indirectement des titres miniers « ou à l’occasion de toutes autres transactions à titre onéreux portant sur lesdits titres », précise la loi de finances 2019. Sont considérées comme des cessions indirectes de titres miniers, les cessions d’actions, de parts sociales et de toute prise de participation, directe ou indirecte, égale ou supérieure à 10 % par une personne morale titulaire d’un titre minier délivré au Burkina Faso, y compris par voie de fusion, scission ou apport partiel d’actif.

• Le succès de Coris, la banque des PME
C’est le titre de l’encadré consacré à la Banque de Idrissa Nassa dans le rapport Finactu dénommé «avis de tempête sur les banques de la zone franc: Bâle 3 va coûter 1.000 milliard FCFA». Publié en décembre 2018, le rapport fait un zoom sur Coris Bank International et son action auprès des PME.
«Depuis sa création au Burkina Faso, Coris Bank International (CBI) a compris l’enjeu des PME, son cœur de cible. Elle est aujourd’hui une des principales banques burkinabè et contribue au développement du pays. En 10 ans, la banque a injecté plus de 2.000 milliards FCFA dans le pays. Son encours de financement des PME s’élève à 307 milliards FCFA en 2017, soit 60% de l’encours total de l’établissement. Coris Bank a depuis ouvert 5 filiales dans des pays de la zone UEMOA : en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Mali, au Sénégal et au Togo», peut-on y lire.

• Plantation commerciale de karité : le Ghana voit grand
Le Ghana devrait lancer sa première plantation commerciale de karité en 2019. C’est ce qu’a indiqué Joseph Boahen Aidoo, directeur de Ghana Cocoa Board (Cocobod), à l’occasion de la présentation de ses vœux de fin d’année.
D’après les propos du responsable relayés par Commodafrica, la nouvelle plantation devrait être créée à Bole dans le Nord du pays. Cela devrait permettre au pays de tirer profit d’une matière première qui pousse à l’état sauvage dans plusieurs de ses régions du Nord, du Haut-Ghana oriental et occidental.
Cette annonce fait suite à un processus entamé depuis 2015 par le Ghana. Elle a nécessité de mettre de l’ordre dans la filière karité. Tout d’abord, toutes les entreprises exportatrices se sont enregistrées en bonne et due forme.
Deuxièmement, la mise en place d’un programme pour améliorer les rendements et faciliter les opérations de récolte. S’agissant des rendements, l’Etat, à travers l’Export Trade, Agricultural and Industrial Development Fund, a alloué 3,4 millions de cedis (€ 904.000) pour produire un million de plants dans une pépinière. Au moins 2,2 hectares (5 acres) dans chacune des régions au Nord du pays, où le taux de pauvreté est le double de la moyenne nationale, ont été consacrés à ces jeunes pousses. Une nouvelle variété a permis l’entrée en production des arbres entre 5 et 6 ans contre 20 à 25 ans pour des arbres qui poussent à l’état sauvage.
Le Ghana aurait produit 73.500 t de noix en 2012, les plus importants producteurs étant le Nigeria et le Mali.

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