Société-Culture

Exploitation minière : 10 ans du permis d’Essakane au Burkina

Le 26 septembre 2008, le gouvernement burkinabè octroyait à la société Orezone, le permis d’exploitation minière d’Essakane. En février 2009, Orezone cédait le permis à IAMGOLD qui exploite actuellement le site. Le permis minier d’Essakane a 10 ans aujourd’hui. Afin de marquer cette décennie dorée au Burkina Faso, la mine a organisé, le 26 septembre 2008, une cérémonie de lancement du rapport de développement durable. Oumar Toguyeni, vice-président d’IAMGOLD en Afrique de l’Ouest, constate qu’une décennie plus tard, IAMGOLD continue d’œuvrer et de tenir ses promesses. Pour preuve, aujourd’hui, la mine d’Essakane demeure le fleuron de l’industrie nationale et pèse près de 1/3 de la chaine de valeur globale de l’industrie minière au Burkina Faso. Il attribue cette performance au partenariat exceptionnel et au soutien constant des autorités burkinabè, ainsi que des communautés hôtes de la région, qui ont permis de développer le potentiel de la mine. «Je puis vous assurer que la compagnie IAMGOLD est très satisfaite de son partenariat avec l’Etat burkinabè et les communautés hôtes», a-t-il indiqué. Le ministre des Mines et des Carrières, Oumarou Idani, a apprécié la qualité du rapport qui fait le point des 10 années de réalisations en termes de relation communautaire, de valorisation des ressources humaines, de promotion de la santé-sécurité au travail et de la protection de l’environnement. A sa suite, le vice-président d’IAMGOLD en Afrique de l’Ouest estime que le rapport de développement durable est unique en son genre. Il est le résultat d’une compilation des actions de Responsabilité sociale d’entreprise (RSE) menées au cours de cette dernière décennie au Burkina Faso. Il s’agit d’un outil phare dont se dote la compagnie dans le but de présenter une revue des performances et des impacts économiques et sociaux de la mine d’Essakane. «Ce document est un précieux outil pour comprendre comment une exploitation minière responsable et orientée vers le développement durable est essentielle à l’intégration dans les communautés d’accueil. Il montre aussi qu’il est important d’investir dans des projets structurants pour rendre la vie des communautés meilleure, dans la perspective de l’après-mine», a ajouté le ministre Oumarou Idani, qui n’a pas manqué de saluer le leadership d’Essakane. «Vous avez très tôt compris que vous partagez avec les communautés hôtes un destin commun», a remarqué le ministre des Mines, avant d’exhorter la mine à continuer de déployer des efforts pour que l’or brille pour tous au cours de la prochaine décennie.

Des invités à la cérémonie de lancement du rapport. (DR)

Pourquoi IAMGOLD a décidé d’exploiter la mine d’Essakane ? Oumar Toguyeni donne des éléments de réponses : «Lorsque nous avons pris la décision d’acquérir la mine d’Essakane en février 2009, nous étions naturellement intéressés par le potentiel géologique et les perspectives économiques. Mais, l’une des raisons principales de notre décision d’investir près d’un milliard USD dans la construction et l’agrandissement de la mine était notre conviction du soutien constant du Burkina Faso, de son gouvernement, de son peuple et de ses institutions». Le Burkina Faso semble plaire à IAMGOLD. Au moment de la célébration du 10e anniversaire de son permis, la mine serait à la recherche d’autres opportunités pour rallonger sa durée de vie actuelle bien au-delà de la prochaine décennie.

J B


La mine d’Essakane, leader sur tous les plans

Le choix d’IAMGOLD a porté des fruits 10 ans après. Essakane joue, à ce jour, un rôle essentiel dans la stratégie d’affaires du groupe IAMGOLD, puisque cette mine représente près de la moitié de la production du groupe. Avec un investissement global de 408 milliards de FCFA, Essakane est le plus important investisseur étranger au Burkina. Elle est le plus important producteur d’or et l’un des plus importants employeurs privés au Burkina Faso. En 2017, la mine a réalisé un chiffre d’affaires de 323 milliards de FCFA ; et 55% de ce chiffre d’affaires, soit 178 milliards de FCFA, ont été injectés dans l’économie nationale.

 

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