Comment un Etat du Nigéria tente de tourner la page du trafic sexuel

Edo, au sud-ouest du Nigeria, a mis en place un groupe de travail pour s’attaquer au fléau du trafic humain.
Malgré les efforts internationaux pour y mettre fin, le trafic sexuel est devenu endémique dans l’État d’Edo, au sud-ouest du Nigéria. Déterminé à changer les choses, le gouverneur tente à son tour de trouver une solution locale.
Par Osagie Otabor pour The Nation
Edo, l’un des 36 États du Nigéria, est presque devenu synonyme de trafic sexuel. En août, son gouverneur, Godwin Obaseki, a déclaré vouloir y mettre un terme. Il a annoncé la nomination d’un groupe de travail de haut niveau pour trouver des solutions à ce fléau.
Les racines de ce problème insoluble remontent aux années 1980. A l’époque, des femmes d’Edo voyageaient en Italie pour faire des affaires et, en cas d’échec, avaient recours à la prostitution. Certaines allant jusqu’à devenir maquerelles.
Un certain nombre de mesures internationales ont été adoptées depuis afin de combattre ce trafic. La principale est le Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, de Commentaires