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Brèves : Jugement du dernier gouvernement Tiao: le Burkina Faso n’est pas à l’abri d’une condamnation internationale

* Jugement du dernier gouvernement Tiao: le Burkina Faso n’est pas à l’abri d’une condamnation internationale
Dans les projets de loi soumis à l’appréciation des députés à la faveur de la 2e session extraordinaire ouverte le 20 juin dernier figure en bonne place la loi portant composition et fonctionnement de la Haute cour de Justice dont les articles 21 et 33 ont été jugés anticonstitutionnels. Selon le constitutionnaliste Séni Ouédraogo, dans l’affaire qui oppose le dernier gouvernement Luc Adolphe Tiao à l’Etat burkinabè, «si tout le droit n’est pas dit, le Burkina Faso pourrait se voir condamné par les juridictions internationales pour non- respect du protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance de la CEDEAO et de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la bonne gouvernance de l’Union africaine, auxquels le Burkina Faso a souverainement adhéré. Et si cela devait arriver (il faut préciser que des plaignants à l’image du Général Djibril Bassolet ont déjà déposé des plaintes devant ces instances), le gouvernement burkinabè se retrouverait ainsi pour la 3e fois devant une de ces instances communautaires. A titre d’exemple, il confie que selon ces instruments internationaux, rien n’empêche qu’un accusé absent puisse se faire représenter par un avocat étranger. Il ajoute que le présent jugement est une aubaine pour la Haute cour de Justice d’entendre l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré, aujourd’hui exilé en Côte d’Ivoire, à travers son avocat Me Olivier Sur, sans aucun problème. De même, il pense que le législateur burkinabè gagnerait à permettre à un accusé qui se voit brimer dans ses droits de pouvoir interjeter appel devant une juridiction supérieure. Cette sortie du constitutionnaliste Ouédraogo a eu lieu le 22 juin 2017 à la faveur d’une session de formation des journalistes sur les réformes constitutionnelles, initiée par le CGD.

* La relance de l’économie préoccupe le CES
La première session ordinaire de l’année 2017 du Conseil économique et social (CES) a pris fin le lundi 19 juin 2017 à Ouagadougou. Ouverte le 23 mai 2017, cette session avait pour thème: «Contraintes factorielles à la relance et à la compétitivité de l’économie burkinabè : enjeux, défis et perspectives pour la mise en œuvre réussie du Plan national de développement économique et social (PNDES)».
A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées dont l’apurement de la dette irrégulière prévu par le budget de l’Etat gestion 2017, la promotion des activités à faible niveau d’investissement, la modernisation de l’agriculture par la mécanisation, la valorisation des produits agricoles et des ressources naturelles en développant une industrie de transformation, la mise en place d’un mécanisme de valorisation des salaires et indemnités dans la Fonction publique, le parapublic et le privé. La création d’un observatoire de la compétitivité, la réorganisation de la fiscalité et la réduction des taux d’imposition des sociétés sont autant de recommandations dont la mise en œuvre devrait contribuer à la relance de l’économie nationale.

* SEDECO 2017: ce sera le 27 juin
L’édition 2017 de la Semaine du débat économique (SEDECO) se tient cette semaine, du 27 au 30 juin, dans la salle de conférences de la Direction générale de la coopération (DGCOP). Le thème retenu est « les défis de transformation structurelle des économies africaines : quels rôles pour les différents acteurs du développement »

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