• Le SCIMPEX en accord avec SYLVIE
Au cours d’une réunion qui visait, le 15 avril 2016, à permettre à ses membres d’avoir une meilleure connaissance du Système de liaison virtuelle pour les opérations d’importations et d’exportations (SYLVIE), le Syndicat des commerçants importateurs et exportateurs (SCIMPEX) a déclaré être totalement partant pour cet outil. SYLVIE a été officiellement mis en service au Burkina le 16 février 2016. Ils est censé faciliter les conditions de dédouanement des marchandises (gain en temps et en argent) en empêchant la fraude et en améliorant les recettes pour l’Etat. Toutefois, sa mise en œuvre suscite des craintes dans le milieu des commerçants. La rencontre initiée par le SCIMPEX au profit de ses membres visait à lever les équivoques et les éventuelles réticences. Face à la Société de gestion de SYLVIE (SOGESY) et la Direction générale des douanes, les échanges ont convaincu les membres du SCIMPEX.
• Recrutement d’enseignants : des inquiétudes
Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le comité des jeunes unis pour la reprise des concours concernés par la fraude s’inquiète des conditions de recrutement des 4.200 nouveaux enseignants. Il dit craindre une «remise en cause des droits du travail et la promotion de la précarité dans la fonction publique burkinabè» et parle de la création d’enseignants de seconde zone. Concrètement, le comité propose, entre autres, «la revalorisation conséquente des conditions de formation, de travail et de traitement salarial des 4.200 enseignants qui seront recrutés pour le compte de l’enseignement post-primaire».
• Sotraco : reprise du trafic
Les bus de la SOTRACO ont repris du service le 21 avril 2016 après 12 jours d’arrêt de travail observé par les travailleurs suite aux sanctions infligées à quelques-uns de leurs collègues. Cette reprise fait suite à un protocole d’accord entre les représentants des travailleurs et l’administration de la société.
• Roch cherche 700 milliards de F CFA
Selon notre confrère La Lettre du Continent dans sa dernière édition, le président Roch Marc Christian Kaboré est à pied d’œuvre pour lancer un plan urgence d’investissement dont le besoin de financement est estimé à près de 700 milliards.
• Bissa Gold : un accord trouvé avec les manifestants
Des femmes de la zone d’exploitation de la mine de Bissa Gold ont observé un sit-in devant l’usine pour revendiquer un certain nombre de réalisations dont la construction d’un CSPS. Suite aux négociations, un accord a pu être trouvé sur les autres points. Pour la construction du CSPS, les populations devront désigner des représentants pour se joindre à ceux de la mine pour voir avec le ministère de la Santé ce qui est faisable conformément à la carte sanitaire. La mine appuie déjà la plupart des Csps de la zone.
• Restitution de l’étude «Évaluation des 100 jours de la gouvernance post-transition»
Le 22 avril dernier, Think Tank Burkina Internationnal a restitué l’étude d’évaluation des 100 jours de la gouvernance post-transition. Il s’est agi de deux sondages d’opinion menés l’un auprès d’observateurs de la vie nationale et l’autre auprès de citoyens ordinaires. En plus de ces deux sondages, une veille médiatique sur l’agenda des principales figures de l’Etat a été organisée.
Objectif, savoir plus sur l’occupation de ces personnalités durant les 100 jours. Think Tank Burkina a aussi effectué une matrice d’évaluation de la mise en œuvre de la déclaration de politique générale du gouvernement. Conformément à sa mission de suivi et d’évaluation des politiques publiques, Think Tank Burkina International a réalisé une étude afin d’évaluer les 100 jours de la gouvernance post-transition. Au plan méthodologique, deux sondages d’opinion ont été menés. L’un auprès d’observateurs de la vie nationale et l’autre auprès de citoyens ordinaires.En sus de ces deux sondages, une veille médiatique sur l’agenda des principales figures de l’Etat a permis d’en savoir plus sur l’occupation de ces personnalités durant les 100 jours.
Une matrice d’évaluation de la mise en œuvre de la déclaration de politique générale du gouvernement a clôturé le champ de l’investigation. La cérémonie a été suivie d’un débat citoyen.