• Hadj 2015 : le nombre des décès burkinabè revu à la hausse
À la date du 7 octobre 2015, le point dressé par gouvernement sur la situation des pèlerins burkinabè fait ressortir un bilan de 14 personnes décédées pendant le Hadj 2015. Parmi elles, 6 ont péri à la suite de la bousculade à Mina. Par ailleurs, 24 autres sont portées disparues. Le 25 septembre dernier, le tout premier bilan du gouvernement avait fait état de 5 décès par suite de maladie, 1 décès et 4 blessés légers suite à la bousculade de 24 septembre. Au total 5.662 pèlerins burkinabè ont effectué le voyage à la Mecque pour remplir le cinquième pilier de l’Islam, tandis que 938 autres n’ont pas pu faire le voyage suite au coup d’Etat manqué de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
• L’ambassadeur ivoirien est seulement en fin de mission
Il ne s’agit pas d’un départ précipité que d’aucuns tentent de lier à une éventuelle brouille diplomatique entre la Côte d’Ivoire, et le Burkina, à la suite du putsch manqué du 16 septembre. Abdou Touré, Ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire, quitte le Burkina, seulement parce qu’il est en fin de mission. Le 28 juillet dernier, le diplomate ivoirien était d’ailleurs allé faire ses adieux au président Michel Kafando. C’est le 19 avril 2011, qu’il avait été nommé Ambassadeur au Burkina Faso. Son départ actuel est donc dans l’ordre normal des choses et des règles diplomatiques.
• Les procédures de passation de marchés retardent l’équipement de la RTB
L’insurrection d’octobre 2014 a été un moment difficile pour la RTB-Télévision qui a enregistré beaucoup de pertes suite au saccage de ses studios par des manifestants. La République de Chine Taïwan n’est pas restée insensible à cette situation. Depuis novembre 2014, elle a dégagé une enveloppe de 700.000 euros (465 millions de FCFA) pour aider la RTB-Télévision à s’équiper. Jusque-là, la procédure de passation du marché est en cours. Trois appels d’offres ont été lancés à cet effet et pour la 3e fois, la procédure d’appel d’offres restreint a été privilégiée. Les équipements étant spécifiques et dispersés, une seule entreprise ne peut pas tous les fournir. La situation est difficile et on espère que cette 3e procédure sera la bonne afin de rééquiper la RTB, parce que l’on tire vers la fin de l’année budgétaire.
• Hôpital Blaise Compaoré : 2.000 consultations et 300 hospitalisations par mois
L’hôpital Blaise Compaoré enregistre un taux de fréquentation assez satisfaisant. Les 16 filières de cet hôpital reçoivent à peu près 2.000 consultations et entre 250 et 300 hospitalisations par mois. Au début, cet hôpital avait pour but de résoudre les problèmes d’évacuation des malades vers l’étranger. Mais maintenant l’hôpital s’est adapté et a la capacité de recevoir les consultations générales normales. A partir de cette année, l’hôpital Blaise Compaoré a commencé à employer des médecins cubains. Au moins 16 Cubains y travaillent. Ils sont réputés pour la qualité de leurs soins et prestations.
• 9e MASA : le Faso représenté dans quatre catégories
Le Burkina Faso sera représenté à la 9e édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA), prévue en début mars 2016, dans quatre catégories artistiques (théâtre, humour, danse et musique), selon une source proche du milieu culturel burkinabè. La prochaine édition du MASA se tiendra du 5 au 12 mars 2016 à Abidjan autour du thème «Réinventons les arts de la scène». Dans la catégorie Théâtre, le Burkina Faso sera représenté par la compagnie Falinga, avec sa pièce «M’appelle Mohamed Ali». En humour, le pays aura deux représentants : Moussa Petit Sergent qui présentera son œuvre «Conseils pratiques pour femmes enceintes» et Rokiatou Ouédraogo qui divertira le public avec «Ouagadougou pressé». En danse, les compagnies Faso Théâtre avec «Nuit blanche à Ouaga» et Teguere danse avec «Sprit» représenteront le pays, tandis qu’en musique le groupe Kundé blues défendra les couleurs du pays.
• Médias et élections : Free Afrik forme
L’institut Free Afrik organise avec le soutien de Diakonia un projet de renforcement des capacités des médias. Il s’agit d’une série de formations sur la prise en compte de la demande socio-économique et des enjeux de développement dans les élections présidentielle et législatives à venir. Une session est prévue à Ouagadougou et à Koudougou.