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Soum

Une chaîne de solidarité pour les enfants démunis


Une cérémonie de remise de dons aux enfants orphelins d’un centre islamique de la province du Soum a eu lieu le samedi 10 janvier 2015 à Djibo.
Même pauvre, on a toujours suffisamment de quoi venir en aide aux plus pauvres. C’est cette maxime qui a guidé le geste des fils et filles du Soum qui ont mis en place une chaîne de solidarité pour appuyer les jeunes de la localité. Cette démarche humanitaire a été concrétisée le samedi 10 janvier dernier à Djibo, capitale de la province du Soum. C’est l’enceinte de l’école franco-arabe Cheikh Fodé Doukouré qui a abrité cette cérémonie qui a réuni les fils et filles de la localité dans un élan de solidarité. Au total, ce sont 22 élèves orphelins de ce Medersa qui ont bénéficié de cette précieuse aide. Chaque bénéficiaire a reçu en mains propres 12 kilos de petit mil, une couverture, un blouson, une boule de savon, une boîte de pommade et un voile (hijab) pour les filles. Cette cérémonie, qui passe pour un exemple de solidarité islamique, a été l’occasion pour Alpha Ousmane Dao, un des donateurs, d’appeler « à la multiplication des maillons de la chaîne, car d’autres fils et filles de la localité sont invités à faire autant, sinon mieux ». C’est El hadj Oumarou Dicko qui a remis symboliquement les paquets aux heureux bénéficiaires, avec les bénédictions qui conviennent en la matière.

L’insécurité a la peau dure autour des frontières

Un car de transport a essuyé les tirs nourris de bandits le samedi 10 janvier 2015, à Pétégoli, non loin de la frontière Burkina-Mali. C’est une sale journée qui a été donnée de passer aux populations du Soum, non loin de la frontière avec le Mali. Des voyageurs en partance pour Pétégoli, connu pour son marché à bétail important, ont été victimes d’un braquage en pleine nuit.
Le bilan fait état de 3 blessés dont 2 femmes et 1 homme. Pour Ladji Kourfadji, «une personne qu’ils ont attaquée nous a servi d’appât. Elle était couchée sur la voie et nous avons cru qu’elle avait été victime d’un accident. Le car dans lequel nous étions a alors ralenti. L’homme, qu’ils avaient déjà blessé, a fait l’effort de nous dire de continuer, mais il était trop tard. Ils ont tiré sur notre car et ont emporté de l’argent après leur opération».
Les populations des localités proches de ce marché craignent car elles sont souvent attaquées par les braqueurs à la veille de chaque marché. Quand on sait que cet évènement est intervenu à deux jours d’une rencontre provinciale sur la police de proximité, espérons que la riposte sera de taille, avec l’aide surtout des populations. Ne dit-on pas que les bandits vivent avec nous ?

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