
• La Chine, pays invité d’honneur
• Les pays de l’AES, invités spéciaux
• De nombreuses potentialités minières, agrosylvopastorales
Le Burkina Faso regorge de nombreuses potentialités minières, agrosylvopastorales, du savoir faire, du capital humain, mais surtout des textes règlementaires incitatifs pour tout investisseur. Pour présenter tout ce potentiel et éventuellement attirer les Hommes d’affaires, Ouagadougou a abrité les 9 et 10 octobre 2025, la première édition du Forum international « Investir au Burkina Faso (FIIB) ».

d’organisation de la première édition du Forum
international « Investir au Burkina Faso (FIIB), Alassane Ouédraogo (Ph. DR)
Les contours de cette rencontre internationale ont fait l’objet d’une conférence de presse le samedi 4 octobre 2025, à Ouagadougou, par le Secrétaire général du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, président du comité d’organisation du FIIB, Alassane Ouédraogo. Il a révélé que dans un contexte mondial exigeant, le Burkina Faso faisait la preuve de sa résilience et de sa détermination. A titre d’exemple, Alassane Ouédraogo rappelle que l’économie a su préserver une trajectoire de croissance robuste sur la dernière décennie, malgré les défis sécuritaires et géopolitiques. “Cette résilience n’est pas un hasard : elle traduit l’engagement de notre pays à créer un environnement propice aux investissements et à la réalisation de projets structurants”, a-t-il martelé. Pour consolider cette résilience, le pays a décidé d’attirer les capitaux, accélérer la transformation et améliorer durablement les conditions de vie des populations.
Les conférenciers ont relevé qu’« investir au Burkina Faso » est un rendez-vous de haut niveau, orienté résultats. Cette rencontre, selon eux, servira d’espace où se nouent des partenariats durables, où se sécurisent des financements et où se déclenchent des investissements créateurs de valeur.
(http://foruminvestburkina.com/)

potentialités minière et de potentialités agrosylvopastorales. (DR)
Selon le Secrétaire général, le forum s’inscrit dans un format international attractif, à l’image des grands rendez-vous d’affaires : plus de 400 participants attendus, représentant quelques 40 pays, déjà inscrits via le site officiel du forum (http://foruminvestburkina.com/). Il a annoncé que cette première édition aurait comme pays invité d’honneur, la République populaire de Chine, en reconnaissance d’une coopération dynamique et des perspectives de co-investissements d’avenir. Les pays de l’AES dont le Mali et le Niger sont les pays invités spéciaux. Seront également présents à cette édition, la Russie, la Turquie, le Maroc, l’Inde, le Venezuela, la Guinée équatoriale, le Nicaragua et bien d’autres. Mais pourquoi devront-on investir au Burkina Faso ?
A cette question, Alassane Ouédraogo a rassuré qu’investir au Burkina, c’est rejoindre une trajectoire de croissance, contribuer à une transformation industrielle créatrice d’emplois et bénéficier d’un écosystème d’affaires en structuration rapide. Il a laissé entendre que ce forum s’impose comme la plateforme de référence pour découvrir les opportunités, bâtir des partenariats et accélérer des projets concrets. Il est prévu, de façon concrète, des tables rondes sectorielles dédiées aux projets énergie, mines et carrières ; infrastructures et transport ; agriculture, ressources animales et halieutiques ; industrie, commerce et artisanat ; communication, culture, arts, tourisme et TIC et santé. Des visites d’entreprises détenues par des investisseurs étrangers, une « nuit des pays investisseurs. En rappel, le FIIB est organisé par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), à travers l’Agence burkinabè des investissements (ABI), en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-B). Cette rencontre importante pour le Burkina Faso sera patronnée par le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.
RD
Le forum vise à :
Mettre en lumière les projets structurants et les réformes économiques en cours ;
Ouvrir un dialogue direct et efficace entre décideurs publics, investisseurs et institutions financières ;
Mobiliser des financements publics et privés dans des secteurs à fort impact ;
Renforcer la diplomatie économique et la visibilité internationale du Burkina Faso.
Source : Dossier de presse