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DBS! Prospérité au Burkina: la DGEP fait le point

• Prospérité au Burkina: la DGEP fait le point

Dans son journal de Janvier à Mars la Direction générale de l’Economie et de la Planification informe que l’accès à l’énergie progresse au Faso. Ainsi, le taux d’électrification est passé de 34% en 2016 à 49,3% en 2021, avec une hausse de la part des énergies renouvelables (de 9,4% à 18,8%). Toutefois, le taux d’accès au réseau électrique reste faible (23,4% en 2021), surtout en milieu rural. L’économie a montré sa résilience avec une croissance moyenne de 4,7% du PIB réel par habitant entre 2016 et 2021, malgré les crises.  Cependant, 79,7% des travailleurs occupent des emplois vulnérables, avec un sous-emploi marqué chez les femmes et en milieu rural. Autre bon point, les routes en bon état sont passées de 8,63% en 2019 à 25% en 2021, et les pistes rurales aménagées de 28,94% en 2016 à 35,53% en 2021.

• Burkina : un projet de loi sur le Code de la presse et de la communication audiovisuelle

Cela semble désormais acté. Fini la division des 3 sœurs, à savoir les lois sur la presse écrite, la presse en ligne, et la radio et la télé. Le 30 juillet 2025, à l’issue du Conseil des ministres, Pingwendé Gilbert Ouédraogo a annoncé un rapport relatif au projet de loi portant Code de la presse et de la communication audiovisuelle au Burkina Faso. L’objectif, selon le porte-parole du gouvernement, est de fondre l’ensemble des lois existantes sur la presse écrite, la presse en ligne et la radiodiffusion sonore et télévisuelle en un Code unique. Ce projet de loi permettra, entre autres, de responsabiliser davantage les acteurs, de « définir les statuts du journaliste professionnel et du technicien professionnel de presse, de définir le statut et le mode de financement des entreprises de presse, de prendre en compte la règlementation sur la Télévision numérique de terre (TNT) », a-t-il poursuivi.

• Marché financier régional : encore une sortie réussie pour le Burkina

Le 30 juillet dernier, le Burkina Faso a réalisé une prouesse sur le marché financier régional. Le pays, à travers la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, a réalisé une émission simultanée de Bons et d’Obligations assimilables du Trésor, respectivement à 3 ans, 5 ans et 7 ans, pour un montant de 40 milliards FCFA. Une opération qui s’inscrit dans le cadre de l’exécution du programme d’émissions de titres publics, en conformité avec la stratégie à moyen et long terme de gestion de la dette. Le résultat a été un succès, en témoigne le taux de couverture de l’opération qui s’est situé à 131,90%. Ainsi, sur les 40 milliards recherchés au départ, le montant global des soumissions a été de plus de 52 milliards FCFA. Devant l’engouement des investisseurs, le pays a retenu le montant de 43,86 milliards FCFA. A noter que les émissions sur 3 ans ont enregistré un taux d’absorption de 90,10% et sur la plus longue maturité (5-7ans), ont enregistré des taux d’absorption de 100% chacun.

• 6e Conférence mondiale des présidents de Parlement : le Burkina Faso appelle à la résolution de toutes les crises sans distinction

Le président de l’Assemblée législative de transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma, a participé, la semaine dernière, aux travaux de la 6e Conférence mondiale des présidents de Parlement, à Genève en Suisse. Cette rencontre a porté sur le thème : « Le monde dans la tourmente : coopération parlementaire et multilatéralisme en faveur de la paix, de la justice et de la prospérité pour tous ». Occasion pour Dr Bougouma de partager la situation du Burkina et celui des pays du Sahel face au terrorisme. Dans sa déclaration à la tribune à Genève, le président de l’ALT a estimé que « moins médiatisée que d’autres conflits comme celui de l’Ukraine, du Soudan ou de la bande de Gaza, la guerre menée par le Burkina Faso et les deux autres pays de l’Alliance des Etats du Sahel contre le terrorisme devrait pourtant retenir l’attention du monde entier ». Docteur Bougouma a estimé que pour mettre fin à tous ces conflits insensés pour l’humanité, les Parlements peuvent et doivent jouer leur entière partition. En effet, les Parlements, représentant des populations par essence, doivent cultiver d’abord la défense de la paix dans l’esprit des populations. Il a de plus soutenu qu’avec de la volonté et de l’engagement, ils peuvent adoucir les cœurs et apaiser davantage le monde, et ce, par le dialogue, l’appui technique, les intercessions et plaidoyers auprès des gouvernements, les sensibilisations des populations et l’adoption de lois justes, porteuses de paix et d’équité.

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