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Réduction de la pauvreté: la Banque mondiale injecte plus de 4 milliards FCFA

• Pour la mise en œuvre de 29 projets

• Dont 19 nationaux et 10 régionaux

• Aligner les projets sur les priorités gouvernementales

Pour améliorer les conditions de vie des Burkinabè et par ricochet, réduire la pauvreté, le gouvernement burkinabè peut compter sur la Banque mondiale. Et pour cause, malgré le contexte sécuritaire difficile, le Burkina Faso voit le portefeuille des opérations qui a continué à croître avec 29 Projets, dont 19 nationaux et 10 régionaux à ce jour. Les engagements nets du portefeuille sont passés de 2,7 milliards de dollars américains en 2020 à près de 4 milliards de dollars.
Ces bonnes nouvelles ont été communiquées par le Représentant-résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, à l’occasion de la revue conjointe de la performance du portefeuille des Projets et Programmes financés par la Banque mondiale. Cette traditionnelle rencontre a eu lieu le mardi 1er juillet 2025, à Ouagadougou. Il a mentionné que cet effort accru de mobilisation des ressources et ce bilan étaient révélateurs d’avancées importantes et interpelle à faire plus et mieux. Une interpellation qui passe, selon lui, à repenser le modus operandi, tant au niveau de la Banque mondiale qu’au niveau des ministères, afin « de nous départir des processus redondants et nous orienter résolument vers des approches innovantes, agiles et flexibles pour plus de célérité et un meilleur impact de développement au profit des populations », a-t-il affirmé.
Autre bonne nouvelle pour le Burkina Faso, à en croire Hamoud Abdel Wedoud Kamil, quatre nouveaux Projets sont en préparation pour cette année fiscale (2025). Il s’agit du financement additionnel du Projet capital humain, du financement additionnel du Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement (PAEA), du Projet agriculture LIJIGOULI, et la nouvelle opération sur la protection sociale. Il a attiré l’attention du gouvernement sur 3 Projets qui demeurent préoccupants dans le portefeuille, notamment, les projets miniers, SOLEER et ECOTEC pour lesquels des actions correctrices restent attendues.

Vers une nouvelle stratégie alignée sur les priorités du PA-SD

Les principaux coordonnateurs des Projets et Programmes étaient présents. (Ph. Yvan Sama)

Le Représentant-résident de la BM a rappelé que cette revue intervenait à un moment charnière, marqué par la fin du cycle de la 20e reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA 20) et l’amorce du cycle IDA 21. Il souligne que ce nouveau cycle se veut plus robuste, résolument orienté vers une synergie renforcée avec les pays membres de l’IDA pour la coproduction de solutions innovantes et adaptées. Aussi, mentionne-t-il qu’un accent particulier est mis sur l’appui à l’élaboration de politiques publiques génératrices d’emplois décents et gage de prospérité.
Il a précisé que la clôture de l’année fiscale 2024 intervenue le 30 juin 2025 marquait également la fin du Cadre de partenariat-Pays 2018-2024 entre la Banque mondiale et le Burkina Faso.
Cette échéance ouvre ainsi la voie à l’élaboration d’une nouvelle stratégie alignée sur les priorités du Plan d’action de stabilisation et de développement (PASD), ainsi que sur les orientations stratégiques de IDA 21. Du reste, il a souhaité que les échanges entre les deux parties permettent un meilleur recalibrage des axes stratégiques proposés pour le prochain Cadre, afin de mieux les aligner aux priorités et visions stratégiques du pays.

Les principaux coordonnateurs des Projets et Programmes étaient présents. (Ph. Yvan Sama)

Le gouvernement a été félicité pour les précieuses orientations, conseils avisés et recommandations qui permettront à cette stratégie d’être un instrument efficace d’appui à la mise en œuvre du prochain plan de développement national, conformément au mandat qui est le nôtre.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, s’est réjoui du fait que le financement de la Banque mondiale va améliorer la qualité de vie des citoyens, renforcer la résilience des communautés et stimuler la croissance économique. Les différents secteurs bénéficiaires sont l’éducation, la santé, l’agriculture, l’énergie et les infrastructures, etc. Le ministre a insisté auprès de la BM, l’importance de continuer à aligner les Projets et Programmes sur les objectifs déclinés par le gouvernement. Toute chose, dit-il, qui permettra de maximiser l’impact de chaque franc investi au profit de la population.
RD

Le PUDTR est un Projet financé par la Banque mondiale

Le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) est un Projet financé par la Banque mondiale. D’une enveloppe d’environ 260 milliards FCFA, il couvre les régions de la Boucle du Mouhoun, de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Ouest, et à l’échelle nationale dans son volet rural.
Les résultats déjà engrangés par le PUDTR sont les suivants :
– 983 km de routes aménagées ou rendues praticables ;
– 61 infrastructures sanitaires et 197 établissements scolaires construits ou normalisés ;
– 5.930 tonnes d’aide alimentaire et nutritionnelle distribuées ;
– 1.950 personnes vulnérables et 61 associations accompagnées pour leur autonomisation économique ;
-La construction d’une salle polyvalente à Fada N’Gourma d’un coût global de 2.511.550.100 FCFA et d’une capacité d’accueil de 1.000 places.

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