• 1.300 milliards FCFA dans 120 projets au Burkina Faso
• Dans l’agriculture, l’énergie… et le développement social
• La qualité de la coopération saluée par le gouvernement burkinabè
1964-2024, 60 ans à rendre l’Afrique forte, résiliente et prospère, et surtout à améliorer les conditions de vie de ces milliers d’Africains, telle a été la mission principale du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD). La représentation pays de la BAD au Burkina Faso a célébré ses acquis, le mardi 17 décembre 2024, à Ouagadougou, avec les autorités du pays, des invités de marque et les bénéficiaires de ses projets impactants.
Le représentant pays de la BAD au Burkina Faso, Daniel Ndoye, a rappelé que la BAD avait débuté avec un capital de 250 millions de dollars pour atteindre aujourd’hui plus de 300 milliards de dollars. Mieux, dit-il, en 60 ans, elle a également développé une expertise unique dans des secteurs-clés du développement, notamment, l’agriculture, l’énergie, les infrastructures, la gouvernance, et la lutte contre le changement climatique. En termes d’investissements financiers, Daniel Ndoye révèle que sur les dix dernières années, c’est 77 milliards de dollars dans près de 3.000 projets en Afrique qui ont impacté directement la vie de plus de 400 millions de personnes. Il a souligné que depuis mars 1970 que la BAD a mené sa toute première opération au Burkina Faso, elle avait financé près de 120 projets pour un montant cumulé d’environ 1.300 milliards FCFA.
Des financements qui ont couvert des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures de transport, l’eau potable, l’assainissement, et le développement social. Il a martelé que la BAD était fière d’avoir apporté sa contribution à de nombreux aménagements hydro-agricoles, dont ceux de Bagré et de la Léraba, à la réalisation du Barrage hydro-électrique de Kompienga, à la réhabilitation de la route Banfora-Gaoua-Batié, à l’approvisionnement de la ville de Ouagadougou en eau potable par le Barrage de Ziga, ou à l’amélioration de la qualité de l’enseignement de base. Pour la qualité des relations entretenues entre la BAD et le Burkina Faso, le gouvernement burkinabè a été félicité par Daniel Ndoye.
Cette bonne collaboration va se poursuivre sur des projets prioritaires du Burkina Faso : la sécurité alimentaire, l’accès universel à l’énergie et à l’eau potable, la lutte contre les effets du changement climatique, la création d’emplois décents pour les jeunes et les femmes. Il a rassuré l’Exécutif burkinabè que la BAD restait déterminée à renforcer son soutien au Burkina Faso, en mobilisant davantage de ressources au profit des secteurs public et privé, en innovant et en adaptant ses approches pour répondre plus efficacement aux priorités du pays.
La BAD applique une approche participative et innovante
“Vous êtes bien plus qu’une institution financière : vous êtes un partenaire stratégique, un catalyseur de transformation, et un symbole de solidarité africaine”, a signifié le ministre de l’Economie et des Finances et gouverneur de la BAD, Dr Aboubakar Nacanabo. Il a rappelé l’apport conséquent de la BAD au profit du Burkina Faso, tels les programmes sociaux, qui ont permis d’autonomiser des millions de jeunes et de femmes, piliers du développement.
Au nom de ces acquis significatifs, le ministre a salué particulièrement l’approche participative et innovante de la BAD, qui met l’accent sur les besoins réels des populations, car les interventions de la BAD se sont toujours inscrites en droite ligne des référentiels nationaux de développement. Deux bénéficiaires des financements de la BAD ont fait des témoignages de l’impact dans les différents projets. Ils ont traduit toute leur reconnaissance à la BAD et souhaiter que d’autres en bénéficient.
Rachel DABIRE
Encadré
Stratégie décennale 2024-2033 de la BAD en Afrique
Éclairer et fournir de l’énergie à l’Afrique
Nourrir l’Afrique
Industrialiser l’Afrique
Intégrer l’Afrique
Améliorer la qualité de vie des populations africaines.