• La consommation et l’investissement privé, moteurs de la croissance en 2024
Au 1er trimestre 2024, la croissance du PIB a atteint +4,0% en glissement annuel et devrait se maintenir à 3,7% pour l’année. Le secteur agricole devrait croître davantage que la moyenne, notamment, les cultures céréalières. Le secteur industriel devrait progresser, malgré des perturbations dans l’activité minière causées par l’insécurité. Les services, notamment, l’administration publique, le commerce et les services de réparation devraient rester solides. La consommation et l’investissement privé seront des moteurs de la croissance, tandis que les exportations nettes y auront un impact négatif. Le déficit du compte courant devrait passer de 8% à 6% du PIB en 2024, grâce à la hausse des prix de l’or, aux exportations minières. Ces chiffres ont été révélés par le président du Conseil d’administration du Conseil interprofessionnel des entreprises du Burkina Faso (CIDEF), Lassiné Diawara, le 5 novembre 2024, à Ouagadougou.
• Economie: l’avant-projet de Budget de l’Etat, exercice 2025, adopté
Le Conseil des ministres du 13 novembre 2024 a adopté, au titre du ministère de l’Economie et des Finances, l’avant-projet de Budget de l’Etat exercice 2025. Ce budget est arrêté en recettes à 3.129,3 milliards FCFA et en dépenses à 3.593 milliards FCFA, selon les explications du ministre Aboubakar Nacanabo.
L’innovation majeure dans le processus d’élaboration et d’adoption de l’avant-projet de budget a été l’arbitrage réalisé par le président du Faso, qui a reçu chaque ministre et son équipe dans le but de recentrer les prévisions budgétaires sur les priorités du moment. Un exercice qui vise à réduire les charges de fonctionnement au profit d’investissements plus structurants dans des secteurs stratégiques tels que l’éducation, la santé, l’autosuffisance alimentaire, la protection sociale. « Cela a permis de réduire le déficit qui était de 3,7 % à 3,2 %, donc très proche de la norme UEMOA qui est de 3 % », a expliqué le ministre Nacanabo. Ce projet de budget sera soumis à adoption à l’Assemblée legislative de transition (ALT).
• Ministère des Sports : Gildas Ouédraogo installé dans ses fonctions
Nommé en Conseil des ministres du 6 novembre 2024, Abdoul Aziz Gildas Ouedraogo a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions de Directeur de la communication et des relations publiques (DCRP) du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi. Il remplace Jonas Kafando qui a passé 3 ans à ce poste.
Tout en remerciant son prédécesseur pour les résultats obtenus, le nouveau DCRP s’est engagé à travailler selon les valeurs de la Charte de la Transition : humilité, loyauté et patriotisme. Il s’est engagé à poursuivre les chantiers entamés par Jonas Kafando et d’apporter sa touche pour une meilleure communication du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi.
Pour sa part, le DCRP sortant a appelé ses collaborateurs à soutenir Gildas Ouédraogo dans ses nouvelles fonctions, afin de lui permettre de réussir ses missions.
• Consommation: hausse
des prix
L’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) du mois d’octobre 2024 se situe en hausse de 0,1% par rapport à septembre 2024, selon l’INSD. L’augmentation du niveau général des prix à la consommation, en octobre 2024 par rapport à septembre 2024, résulte principalement de la hausse des prix dans les fonctions « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées », « Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants », « Enseignement », ainsi que dans la fonction « Restaurants et hôtels ».
La hausse des prix dans la fonction « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » est imputable à l’augmentation des prix des légumes frais, des légumes secs, de la volaille, du porc et des sels et épices. L’augmentation des prix de la bière locale (dolo) et de la noix de cola a pour conséquence la hausse des prix de la fonction « Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants ».
En ce qui concerne la fonction « Enseignement », la hausse des prix s’explique essentiellement par l’augmentation des frais de scolarité au niveau de l’enseignement pré-élémentaire, primaire, secondaire et des écoles de formation en santé et couture.
Par ailleurs, la hausse des prix dans la fonction « Restaurants et hôtels » provient de l’augmentation des prix des repas pris hors ménage, notamment, le porc au four et le poulet braisé consommé dans les restaurants et bars.
• Burkina Faso/BAD : « les projets se déroulent très bien »
C’est ce qu’a annoncé Désiré Guedon, Administrateur représentant le Burkina Faso au Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD). Des propos tenus à l’issue d’une audience auprès du Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, accordée le 11 novembre 2024, à Ouagadougou. Avant d’être reçu par le chef du gouvernement, le représentant du Burkina Faso au Conseil d’administration de la BAD s’est entretenu, dans la matinée, avec le ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, chargé de la mise en œuvre technique de ces projets. La stratégie d’intervention de la BAD au Burkina concerne deux domaines prioritaires. Il s’agit du renforcement des infrastructures durables pour une croissance inclusive et verte et du soutien aux chaînes de valeurs agricoles pour un renforcement de la résilience de l’économie.o
