• VIH/Sida : 1,400 milliard FCFA pour l’achat des réactifs
Le Conseil des ministres du 16 octobre 2024 décaisse un montant de 1.461.224.305) FCFA HTVA pour l’acquisition de réactifs et de consommables VIH au profit des structures en charge de la prévention de l’infection au VIH. Le financement est assuré par le Budget de l’Etat, exercice 2024. Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution de deux marchés par la procédure d’entente directe à la société TM DIFFUSION SARL, pour l’acquisition, d’une part, de réactifs et de consommables VIH, pour un montant de 663.839.245 FCFA HTVA, et d’autre part, de réactifs et de consommables VIH (HUV/syphilis DUO et hépatites) au profit des structures en charge de la prévention de l’infection au VIH, pour un montant de 797.385.060) FCFA HTVA.
• L’Etat acquiert un R+2 pour ses agents
Dans le souci de renforcer les capacités immobilières propres de l’Etat et d’améliorer les conditions de travail des agents publics, le Conseil des ministres a marqué son accord pour l’acquisition d’un immeuble au profit de l’Etat burkinabè, pour un montant de 250.000.000 FCFA. Les caractéristiques dudit immeuble sont de type R+2, sis à Ouagadougou. Il est d’une capacité de 17 pièces et d’ouvrages annexes.
• Société “ BURKINA CAJOU” SA : l’Etat, actionnaire à hauteur de 180 millions FCFA
La société « BURKINA CAJOU » SA est un projet qui vise à implanter un complexe industriel de transformation de la noix brute de cajou avec un centre de formation professionnelle dans les métiers de transformation de l’anacarde à Bobo-Dioulasso. Soucieux de promouvoir les produits locaux et “d’arracher” sa souveraineté alimentaire, le gouvernement burkinabè régularise sa prise de participation au capital social dans le capital social de la société « BURKINA CAJOU » SA, à hauteur de 180.000.000 FCFA. En rappel, le coût global du projet est évalué à 7.470.360.255 FCFA.
• Projet de renforcement de la performance et de la résilience du système de santé :157 millions dollars US déjà mobilisés
La santé des Burkinabè est une priorité du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. A titre d’exemple, l’adoption en Conseil des ministres du 16 octobre 2024 du Projet de renforcement de la performance et de la résilience du système de santé, étalé sur 5 ans, pour un coût global estimé à 167.000.000 dollars US, soient 90.198.000 000 FCFA. Il couvre l’ensemble des 13 régions du Burkina Faso, avec un accent sur les régions à forts défis sécuritaires. Des PTF sont déjà prêts à financer ledit projet.
Il s’agit de la Banque mondiale, qui a déjà manifesté son intérêt pour le projet à hauteur de 150.000.000 dollars US. Aussi, le Mécanisme de financement mondial s’est engagé, quant à lui, pour un montant de 17.000.000 dollars US, avec 7.000.000 dollars US déjà mobilisés et 10.000.000 dollars US en cours de mobilisation.
• Société FASO-PHARMA : l’Etat injecte 5 milliards FCFA pour sa création
Le gouvernement acte la création de la société de gestion du technopôle pharmaceutique intégré de Kokologho, en abrégé « FASO-PHARMA », qui se définit comme un espace de recherche-développement et de production pharmaceutique. Elle est une société d’économie mixte à participation publique majoritaire au capital social de 5.000.000.000 FCFA, détenu par l’Etat et ses démembrements à 98% et le privé national à 2%.
Acté à travers le Conseil des ministres du 16 octobre 2024, pour l’Exécutif burkinabè, sa mise en place va révolutionner la politique sanitaire du Burkina Faso et aura un impact économique et social sur les populations burkinabè, à travers la création d’emplois permanents et la contribution aux recettes du Budget de l’Etat.
• Primes de bilan au sein des EPPS : les agents désormais évalués pour en bénéficier
Désormais, pour mériter de bénéficier des primes de bilan au sein des Sociétés d’Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale, il faut remplir des conditions. Celles-ci portent sur la performance individuelle, la catégorie de l’agent et des objectifs assignés à chaque agent ; le non-octroi de la prime à un agent dont la note d’évaluation est inférieure à 6 sur 10 et l’interdiction d’accorder cumulativement à la prime de bilan, une autre prime basée sur la performance ou tout autre avantage de même nature au personnel, notamment, la prime de rendement, la prime de performance et la prime de productivité. Cette décision a été prise à travers un décret pris en Conseil des ministres du 16 octobre 2024, et ce, conformément à une résolution de la 28e Assemblée générale des Sociétés d’Etat (AG-SE) qui avait instruit par résolution n°11/2020/AG-SE du 26 juin 2020, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat de définir des critères harmonisés, afin d’encadrer les critères d’octroi des primes de bilan au sein des Sociétés d’Etat et des Etablissements publics de prévoyance sociale.