• L’Attiéké protégé par le gouvernement ivoirien
Le gouvernement ivoirien vient de franchir une étape majeure dans la protection de l’un de ses trésors culinaires les plus emblématiques : l’Attiéké.
Désormais, seule la semoule de manioc produite en Côte d’Ivoire pourra porter le nom «Attiéké». En dehors de cette condition sine qua non, aucun autre pays ne pourra exporter ce produit sous cette appellation. L’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) a officiellement rendu public le certificat d’enregistrement de marque portant sur l’appellation Attiéké ou Atchêkê, en date du 21 mai 2024.
• Budget 2024 : 23,87% de taux d’exécution en mars
Le Budget de l’Etat, exercice 2024, a été adopté en recettes et en dépenses respectivement à 3.019,12 milliards FCFA et à 3.694,59 milliards FCFA, avec une épargne budgétaire de 509,69 milliards FCFA et un besoin de financement de 675,47 milliards FCFA. Au 31 mars 2024, les grandes natures de dépenses ont connu une sensible évolution due aux réaménagements budgétaires opérés au sein des ministères et institutions. Ainsi, les dépenses ordinaires sont passées de 2.282,11 milliards FCFA à 2.281,09 milliards FCFA.
Au 31 mars 2024, le Budget de l’Etat a été exécuté à hauteur de 665,26 milliards FCFA en recettes et à 881,81 milliards FCFA en dépenses pour des prévisions annuelles respectives de 3.144,12 milliards FCFA et de 3.694,59 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 23,87%. Ces statistiques émanent du Conseil des ministres du 20 juin 2024, sur la situation d’exécution du Budget.
• Projet aurifère Kaika : West African Resources finalise la construction
West African Resources (ASX:WAF) a tiré le dernier 100 millions de dollars de sa facilité de prêt garantie de 265 millions de dollars avec Sprott et Coris pour finaliser la construction de son projet aurifère de Kaika au Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest, selon un dépôt en date du 21 juin 2024 à la Bourse australienne.
Le solde des liquidités et des lingots d’or de la société s’élève désormais à 320 millions de dollars. La construction du projet respecte le budget et le calendrier, la première coulée d’or étant prévue pour le troisième trimestre de l’année civile 25, selon le document déposé. La construction est achevée à 50 % et 75 % des coûts sont engagés et fixés, selon le dépôt.
• Gestion de la trésorerie : plus de 800 milliards FCFA encaissés à fin mars
Au niveau de la gestion de la trésorerie, au 31 mars 2024, au total 803,25 milliards FCFA ont été encaissés sur des comptes de disponibilités des comptables directs du Trésor, contre 885,48 milliards FCFA en 2023 à la même période. Quant à l’épargne budgétaire et le solde budgétaire global, ils sont ressortis respectivement à -48,02 milliards FCFA et à -241,31 milliards FCFA pour des soldes prévisionnels respectifs de 509,69 milliards FCFA et de -675,48 milliards FCFA, après les différents ajustements. « Au regard de la situation d’exécution du Budget de l’Etat au 31 mars 2024, le Conseil recommande la poursuite des actions visant l’efficacité de la dépense budgétaire axée sur le financement des priorités du gouvernement », peut-on lire sur le compte rendu du Conseil des ministres.
• Le taux de sous-emploi au Burkina Faso s’élève à 23,16%
L’économie burkinabè est largement façonnée par le secteur informel, qui concerne 90% des unités économiques et plus de 80% de la main d’œuvre. Cela rend complexe l’évaluation précise du chômage selon les critères internationaux. L’INSD a rendu publique une étude qui explore les profils des individus touchés par le sous-emploi et les déterminants de celui-ci au Burkina Faso. Cette étude veut répondre aux questions suivantes : quels sont les caractéristiques et les profils des personnes touchées par le sous-emploi ? Quels sont les déterminants du sous-emploi au Burkina Faso ? Quel est le lien entre le type d’emploi et le sous-emploi ?
Des résultats de l’étude, il s’avère que le taux de sous-emploi au Burkina Faso s’élève à 23,16%, avec une disparité selon le sexe. En effet, il est de 30,7% chez les femmes, contre 16,9% chez les hommes.