• Mines : l’Etat octroie un permis d’exploitation semi-mécanisé d’or à Yako
C’est la société Birba Hamidou et Frères qui est désormais détentrice de ce permis d’exploitation, sis à Yako. D’une superficie de 10 hectares, la vie du projet est de 4 ans pour une production totale attendue de 32,25kg d’or. Selon le Conseil des ministres du 29 mai dernier, les recettes attendues au titre des redevances sont de plus de 75 millions FCFA. Ce projet va aussi contribuer au Fonds minier de développement local à hauteur de 11,6 millions FCFA.
• Importations de produits pétroliers : 27,5 milliards FCFA au profit de la SONABHY
C’est la bonne nouvelle venue de Nairobi, au Kenya, où se sont tenues la semaine dernière, les Assemblées annuelles de la BAD. En marge de cette rencontre, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubakar Nacanabo, et le président du Groupe de la Banque arabe de développement économique (BADEA), Sidi Ould Tah, ont signé, le 30 mai, un accord de financement de la ligne de crédit pour des opérations d’importation des produits pétroliers au Burkina Faso, au profit de la SONABHY. « D’une durée de 12 mois, cette ligne de crédit d’un montant total de 50 millions de dollars US, soit environ 27,5 milliards FCFA, permettra à la SONABHY d’assurer l’approvisionnement du Burkina Faso en produits pétroliers », peut-on lire dans le communiqué du ministère de l’Economie, publié sur sa page Facebook. A noter que la ligne est renouvelable trois fois et permettra, à terme, de mobiliser environ 200 millions de dollars, avec comme seule condition, sa bonne exécution, conformément aux dispositions prévues dans l’accord de financement. La nouvelle ligne permettra à la SONABHY de satisfaire dans la durée, les besoins de ses clients et d’accomplir efficacement sa mission de service public, notamment, l’importation et le stockage des hydrocarbures liquides et gazeux dont un monopole de droit lui a été accordé par l’Etat ; le transport, le conditionnement, la vente et la distribution de ces produits.
• SOTRACO, SAP olympique et Air Burkina : l’espoir viendra-t-il des Etats-Unis ?
Dans les communications orales issues du compte rendu du Conseil des ministres du 29 mai dernier, celle du ministre de l’Economie a retenu l’attention. Celui-ci a fait le point de la participation du Burkina Faso aux réunions de printemps 2024 du FMI et du Groupe de la Banque mondiale, en avril 2024, à Washington aux Etats-Unis. On retiendra que la Banque mondiale, à travers sa filiale, la Société financière internationale (SFI), a réaffirmé son engagement à accompagner le gouvernement burkinabè et le secteur privé à poursuivre les actions déjà entreprises, notamment, l’achèvement du projet Zina solaire. « La délégation a saisi l’occasion pour solliciter le soutien de la SFI, en vue de la restructuration de certaines Sociétés stratégiques telles que la SOTRACO, SAP olympique et Air Burkina », peut-on lire dans cette communication.
• Baisse drastique de la subvention du coton par l’Etat: de 72 milliards à 11 milliards de nos jours
Il y a une dizaine d’années en arrière, le coton était le premier produit d’exportation et la première devise de l’économie du Burkina Faso, avant d’être relégué au second plan par l’exploitation d’or. Conséquence, la production du coton a chuté dans le classement en Afrique de l’Ouest, elle a perdu sa place de leader au profit du Mali et du Bénin. Aujourd’hui, le pays des Hommes intègres occupe la 3e place avec à peu près 500.000 tonnes de production. Mais le pire dans cette culture de rente, pratiquée par une majorité des paysans burkinabè, est que même l’Etat burkinabè qui soulageait les producteurs en subventionnant l’achat des engrais et des semences a opéré une baisse drastique de son appui financier. De près de 72 milliards FCFA que le gouvernement burkinabè octroyait comme subvention, nous apprenons avec l’Association interprofessionnelle du Burkina (AICB), qui a animé une conférence de presse le 24 mai 2024, à Ouagadougou, que ce montant est descendu aujourd’hui à 11 milliards FCFA. Loin d’être un désaveu au secteur cotonnier, l’AICB y voit l’impact sécuritaire sur les finances publiques.
• Examens scolaires : le CEP débute ce 4 juin 2024
Les examens et concours scolaires ont débuté le 02 mai, par les épreuves physiques et sportives et s’achèvent le 05 juillet 2024, par les épreuves écrites et orales du Baccalauréat. C’est ce qui ressort du communiqué du ministre de l’Education, lors du Conseil des ministres du 29 mai. Ainsi, les Certificats d’aptitude professionnelle (CAP), les Brevets d’études professionnelles (BEP) et le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) commencent le 04 juin et s’achèvent respectivement les 14, 15 et 17 juin 2024. Le Certificat d’étude primaire (CEP) se déroulera du 04 au 13 juin. Quant au Baccalauréat, il se déroulera du 18 juin au 05 juillet 2024. On note également que les examens de la session de 2024 enregistrent au total 728.264 candidats, contre 753.606 en 2023, soit une baisse de 25.342 candidats. Parmi les candidats inscrits à la session de 2024, on dénombre 402.602 filles et 325.662 garçons.
Liza transport international à Ouaga: le Groupe Ebomaf injectait 500 millions FCFA par mois
La compagnie Liza Aviation du Groupe Ebomaf de l’homme d’affaires Mahamadou Bonkoungou est en arrêt d’activités sur les deux lignes que sont Ouaga/Bobo-Dioulasso et Ouaga/Lomé depuis quelques mois. Un arrêt qui n’a pas manqué de susciter des interrogations auprès de l’opinion burkinabè dont des mauvaises langues n’ont pas hésité à lier cela à des embrouilles entre Mahamadou Bonkoungou et le gouvernement du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. Faux et archi faux, a martelé avec force et vigueur l’intéressé, qui s’est prononcé sur cette question le 25 mai 2024, à Lomé au Togo, à la faveur de la réception d’un nouvel appareil ATR72600. Mahamadou Bonkoungou explique que cet arrêt est dû au fait que les charges d’exploitation se révèlent être trop chères. “…Nous avons fait six mois d’essai et durant ces six mois d’essai, nous nous sommes rendu compte que la société mère qu’est le Groupe Ebomaf devrait injecter une somme de 500 millions FCFA par mois pour faire voler les avions entre Ouaga/Bobo et Ouaga/Lomé pendant six mois d’affilé et nous avions estimé que nous n’avons pas de recettes”. Autre précision, le Burkina Faso et son régime actuel n’ont jamais annulé une licence de Liza Aviation. Bien au contraire, ils ont tout fait pour que Liza Aviation n’arrête pas ses activités, fait-il savoir.
SONABEL: fourniture de l’électricité à partir du gaz naturel liquéfié
Le gouvernement burkinabè étudie la faisabilité de fournir de l’électricité à la SONABEL depuis le Ghana, en utilisant du gaz naturel liquéfié. Cette solution qui est déjà une réalité au Ghana a conduit le Président-Directeur général de Sunon Asogli Power (Ghana) limited compagny, Yang Qun, le 28 mai 2024, auprès du ministre en charge de l’énergie, Yacouba Zabré Gouba. La délégation ghanéenne révèle qu’il y a la possibilité de prospecter et de développer des centrales à gaz au Burkina Faso. Selon les autorités burkinabè, ce choix est motivé par le fait que cela permettra à la SONABEL de produire de l’électricité à des prix compétitifs, à des tarifs relativement bas par rapport aux HFO et au DDO qui sont fortement subventionnés. Un délai de deux ans est requis pour la réalisation de ce projet qui fournira entre 200 et 500 mégawatts.