• Un match de gala en football pour le lancement officiel
• Du renfort venu des autres corps militaires et paramilitaires…
• Une victoire sur le fil face aux directeurs de services et commandants de groupement
Dans le cadre de ses festivités de commémoration de la Journée internationale des droits de la femme, l’Etat-Major de la Gendarmerie nationale a organisé, dans l’après-midi du jeudi 07 mars, un match de gala de football opposant le personnel féminin aux directeurs de services et commandants de groupement. Pour la circonstance, le chef d’Etat-Major de la Gendarmerie nationale (CEMGN), le Colonel Kouagri Natama himself, est dans les buts.
Dès l’entame, le jeu est décousu et aucune équipe n’arrive à faire trois passes d’affilée. On a l’impression que le poids des responsabilités d’un côté et celui de la timidité de l’autre ont alourdi les jambes.
Les premières minutes, le personnel féminin subit des assauts constants de leurs vis-à-vis. Toutes les tentatives d’incursion sont enrayées, avec beaucoup plus de chance que de stratégie parfois. Passé ce moment de frayeurs, les filles décident de mener l’offensive. Elles quadrillent d’abord le terrain, verrouillent ensuite le camp adverse et procèdent enfin à des harcèlements. La tactique est payante. Au bout de 10 minutes, elles arrivent à marquer deux buts. C’est sur cette note qu’intervient la pause.
A la reprise, le CEMGN quitte son poste de gardien de but pour celui d’attaquant de pointe. Réponse du berger à la bergère, les filles optent pour la défensive. 6 éléments sont constamment devant la gardienne et mettent en déroute toutes les attaques. Elles gagnent l’ennemie à l’usure, qui n’arrive plus à faire la jonction entre ses différentes entités sur le terrain. Elles choisissent de passer une nouvelle fois à l’offensive pour porter le coup de grâce. Erreur ! Le camp adverse, ayant compris le manège, devient stratège. Le Directeur de la communication prend la place de l’arbitre de touche. Sur une balle anodine partie de la forteresse des hommes pour celle des femmes, l’arbitre de touche lève son drapeau. Le maître du jeu indique le coin de penalty.
Le chef d’Etat-Major tire et marque. Sur l’engagement, les hommes profitent de la démobilisation des filles et inscrivent leur deuxième but. Mais c’était sans compter sur la rage de vaincre de leurs adversaires. Elles sortent l’artillerie lourde et pilonnent le camp avec toutes leurs ressources. Celui-ci finit par céder et elles reprennent l’avantage au score.
C’est donc sous le score de 3 buts à 2 que s’est soldé ce match de gala ayant mis aux prises le personnel féminin face aux directeurs de services et commandants de groupement. Ce résultat satisfait toutes les parties, comme l’a souligné le CEMGN, le Colonel Kouagri Natama, à la fin de la rencontre « Le personnel féminin se bat très bien à nos côtés et il faut des occasions pour l’encourager. La Journée internationale des droits de la femme nous donne cette opportunité de les accompagner dans toutes les activités qu’elles ont choisi de mener et pour cela, nous mouillons le maillon avec elles pour leur permettre de mieux s’exprimer et de mieux nous accompagner ».
La Journée internationale de la femme 2024 à la Gendarmerie nationale est marquée par 3 principales activités : une séance de renforcement des capacités, le 5 et 6 mars, le match de gala le 7 mars, et une conférence sur le thème « Le personnel féminin dans ce contexte de lutte contre le terrorisme », le 08 mars. o
Martin SAMA