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Groupe Bank of Africa: le total bilan a augmenté de 11% en 2022

• Pour s’établir à 11.000 milliards d’euros pour l’ensemble des filiales

• BOA-Burkina enregistre une hausse du résultat net de 20%

• Des performances basées sur la stratégie banque et financement de l’économie

Abderrazzak Zebdani, DGA du Groupe. (DR)

Le Groupe Bank of Africa a présenté ses résultats financiers, en début avril à Abidjan. Comme de coutume après cette cérémonie, le Groupe retrouve les journalistes des différents pays, pour une conférence de presse sur ses performances au cours de l’année écoulée. La conférence de presse virtuelle a eu lieu de 12 avril dernier. Et ce que l’on peut dire, c’est que le Groupe a prouvé sa résilience face aux défis que rencontrent les pays africains.

Un total bilan de 11.000 milliards d’euros, en hausse de 11% par rapport à 2021, un total dépôt de 8.000 milliards d’euros, en hausse aussi de 11% pour l’année 2022 et un total crédit de 5.000 milliards d’euros, lui aussi en hausse de 11% par rapport à 2021. C’est donc avec fierté que Abderrazzak Zebdani, DGA du Groupe, a expliqué le processus qui a permis au Groupe qui compte 530 agences et plus de 6.000 employés, sa résilience. « Les résultats que nous avons obtenus en 2022 sont le fruit d’un processus sur plusieurs années, qui a commencé avec l’arrivée de la BMCE, avec son business modèle, basé sur la banque et le financement de l’économie dédié aux citoyens, aux PME et à l’Etat », a affirmé M. Zebdani, lors de la conférence de presse.

L’année 2022 marque le début d’un nouveau Plan triennal de développement (2022-2023) du Groupe. Ainsi, la banque a déroulé sa stratégie qui se base sur la reprise de la transformation bilancielle vers plus de PME, freinée à cause de la pandémie (+26% en nombre de dossiers et +30% en encours) et la continuité dans le développement des activités de Trade (+12,6% en volume pour les 6 BOA cotées).

Côté bourse, les titres des filiales Bank of Africa cotées présentent des niveaux de performance disparates, malgré les bons fondamentaux des banques. En 2022, la croissance bénéficiaire cumulée des BOA fait un bond de 20% à 92,9 milliards  FCFA, porté par de bons fondamentaux et des orientations stratégiques porteuses, permettant de maintenir un niveau élevé de dividende de 53,5 milliards  FCFA bruts, en hausse de 23% par rapport à l’année dernière, soient des rendements de dividende supérieurs au marché, variant de 8,5% à 16,2%.

Hausse du résultat net de 20% pour BOA-BF

Du côté de la filiale de la banque au Burkina Faso, les résultats sont aussi positifs. Le principal fait marquant de 2022 pour BOA-Burkina a été la digitalisation des processus internes pour améliorer le service à la clientèle. Il s’agit, entre autres, de la gestion des réclamations. Un processus qui a permis à BOA-Burkina d’afficher une augmentation de 14,6% de ses dépôts et de 13,8% de ses crédits. Au niveau des crédits, la croissance a été modérée par rapport au secteur (ayant financé principalement les projets étatiques), en faveur d’une diversification du portefeuille.

En termes de performances bancaires, on note la progression de la marge bancaire de 11,6% portée par l’augmentation des encours moyens de crédits, de meilleurs taux et par la hausse des encours de titres de placements. De plus, les commissions et autres opérations financières ont augmenté de 11,1%, dû à la forte progression du change (+37%) et des commissions sur opérations (+13%). Ainsi, le Produit net bancaire (PNB) ressort en croissance de 11,4%. Le coefficient d’exploitation s’affiche à un niveau bas de 42%, grâce à des frais généraux contenus, conjugué à la hausse du PNB. Le Résultat brut d’exploitation (RBE) progresse de 13,4%.

Autres performances notables, BOA-Burkina a réussi à faire baisser le coût du risque de 25,6%, grâce aux efforts de recouvrement (x2 en volume). Grâce à ces performances financières, le Résultat net de la filiale franchit la barre des 25Mds FCFA, soit 20% de plus qu’en 2021 (NDLR : voir illustration).

Comment BOA-Burkina s’adapte face à l’insécurité ? « Les banques ont développé une résilience en gérant ces contraintes. L’insécurité a un impact sur l’économie nationale et sur le tissu industriel et commercial, pas seulement sur les banques », rajoute Abderrazzak Zebdani,  DGA du Groupe.o

JB

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