- une raffinerie d’or
- une usine de traitement de résidus miners
- un programme d’lectrification rurale
En 2024, le Burkina Faso compte se doter de sa première raffinerie d’or, tel est le chantier prioritaire que devra mettre en place le ministère des Mines et de l’Energie. Cette priorité a reçu l’aval du Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, qui a présidé, le 5 avril 2023, la session sur le programme d’urgence de la Transition. Cette idée d’une raffinerie nationale a souvent été reprise par le chef de la transition , depuis sa prise du pouvoir, le 30 septembre 2022. Reste à mettre en place le projet et à trouver les financements qui vont avec . Autre projet dans le secteur minier, l’annonce d’un projet de mise en place d’une usine de traitement des résidus miniers tels que le charbon fin dont les travaux de construction sont très avancés.
Le Burkina Faso est devenu très dépendant de la production et pour cause, depuis 2009, le métal jaune est devenu le premier produit d’exportation du Burkina Faso. Sa contribution dans l’économie nationale est très importante , à titre d’exemple, selon l’ITIE, en 2020, les 17 sociétés minières en activité sont à l’origine de la création de 10.000 emplois directs et 51.000 emplois indirects. Mieux, l’or a contribué aux recettes de l’Etat à hauteur de 237,31 milliards FCFA en 2020. Avec la raffinerie d’or et l’usine de traitement du charbon fin, fini leur exportation vers l’extérieur qui faisait perdre d’énormes revenus aux recettes de l’Etat. La mise en œuvre de ces deux projets importants dans le secteur minier est la preuve que les autorités de la Transition veulent que le pays s’approprie sa production d’or et qu’il capte toutes les recettes fiscales liées à son extraction.
Simon Pierre Boussim a évoqué l’électrification de 95 localités, par raccordement au réseau national interconnecté.