• Appelé à avoir une dimension davantage pédagogique
• La Rédaction félicitée pour son dynamisme
• Des défis relevés et d’autres à relever
13 mars 2013 – 13 mars 2023, il y a en effet 10 ans jour pour jour que naissait, dans le paysage médiatique, un Journal spécialisé en économie. A l’occasion de son jubilé de noces d’étain, des patrons de presse, des journalistes et partenaires apprécient l’évolution du média, font des suggestions d’amélioration et formulent leurs vœux pour le Journal.
Rabankhi Abou-Bâkr Zida, Directeur général de la RTB
«Ce canard est venu combler un vide»
« J’ai accueilli la création du journal L’Economiste du Faso il y a dix (10) ans avec beaucoup de joie, parce qu’il venait combler un vide. En tant que journaliste économique, je m’étais rendu compte qu’il fallait un support exclusivement dédié à l’économie dans notre pays. Quand j’étais à Sidwaya, nous avons tenté d’avoir un supplément et nous l’avions appelé « Wariko » en son temps. C’était une sorte de prémisse dans la mise en œuvre d’un journal économique. Le journal L’Economiste du Faso est donc venu apporter des réponses à un besoin dans le paysage médiatique du pays. En dix (10) ans, je crois que le Journal a fait du chemin. Aujourd’hui, lorsque nous n’avons pas le journal le jour de sa parution, nous ressentons un manque. Il a pu s’intégrer et est devenu incontournable dans le milieu économique et financier de notre pays. Le journalisme économique n’est pas le type de journalisme le plus facile, car il n’y a pas d’à peu près, les chiffres doivent être exacts et les analyses fondées. Il demande extrêmement de précision et de vérification avant la diffusion. L’Economiste du Faso a tiré son épingle du jeu et s’est imposé, même si quelques réajustements peuvent être apportés pour davantage faciliter son intégration dans le paysage médiatique du Burkina Faso. Tout en souhaitant joyeux anniversaire à L’Economiste du Faso, j’aimerais que les dix prochaines années lui soient des années favorables, que le Journal s’implante davantage et qu’il puisse rayonner au-delà du Burkina Faso. Je pense que le concept est assez original et il faut travailler à l’approfondir.
Ismaël Ouédraogo, Directeur général de Burkina infos
«Le parcours n’est qu’un tremplein»
« Nous félicitons l’équipe pour ce magnifique parcours qui n’est qu’un tremplin pour leur permettre davantage de s’installer et de s’insérer véritablement dans le monde des médias pour des lendemains qui chantent. Pour les dix prochaines années, L’Economiste du Faso gagnerait à faire des mutations. Le journal doit se retrouver sur les téléphones portables avec des abonnements, compte tenu du fait que le journal papier ne se vend plus bien. Le deuxième élément est de chercher à avoir des correspondants régionaux au niveau des treize (13) régions du Burkina Faso, afin que la couverture économique soit réelle, parce que L’Economiste du Faso doit parler de la situation économique à Ouahigouya, à Diapaga, à Mangodara. Certes, ce sont des zones difficiles à cause de l’insécurité, mais le journal doit aussi nous aider à comprendre comment sortir de l’insécurité et permettre le développement de toutes ces localités à partir de l’économie ».
Issouf Saré, Directeur général de BF1: «C’est une arrivée à point nommé»
« L’Economiste du Faso est arrivé à point nommé, d’autant plus qu’il venait combler un vide, en ce sens qu’il y avait le tissu économique qui s’étoffait de plus en plus et un secteur privé qui commençait à prendre ses ailes. En effet, pour pouvoir bien s’orienter dans ce type d’environnement, il fallait des médias qui puissent être outillés pour faire des analyses et donner des éléments d’informations. L’Economiste du Faso répondait à cette préoccupation. Etant un féru de l’information économique, j’ai bien accueilli l’arrivée de ce canal.
Après dix (10) ans, L’Economiste du Faso est devenu, de façon inconditionnelle, un journal qu’il faut attendre à chaque parution pour s’en procurer et pouvoir avoir des informations. Nous félicitons ainsi toutes ces personnes qui animent au quotidien L’Economiste du Faso pour qu’il puisse continuer de paraître de manière régulière.
Pour les dix prochaines années, je suggère de continuer à bien faire ce qui est déjà fait et essayer d’avoir des informations qui pourraient intéresser les petites et moyennes entreprises (PME) et pas que les grandes entreprises. Il ne faudrait pas que ce magazine soit qu’élitiste, parce que les PME doivent trouver leurs comptes sur un certain nombre de sujets en termes de compréhension.
Ouezzin Louis Oulon , journaliste: «C’était osé»
« Il y a dix ans, j’ai trouvé que c’était osé de créer un journal qui traitait uniquement de l’information économique, car nous étions dans un contexte où l’évolution de la presse écrite n’était pas assez aisée. Actuellement, je dois dire que le Journal a su s’imposer par la qualité du travail qui est fait et par l’élément de présentation du journal. L’Economiste du Faso, c’est une autre manière de faire. C’est facile et attrayant à lire. Je vois L’Economiste du Faso renforcer son capital en espérant que la situation économique générale du pays puisse s’améliorer.
Paul Tiemtoré ( journal en ligne Zoodo mail): «Ce Journal est un acteur essentiel»
À l’occasion des 10 ans de L’Economiste du Faso, Zoodomail.com, par ma voix, souhaite à votre titre un bon anniversaire et souligne combien le journal est un acteur essentiel dans la connaissance de l’économie du pays.
Voilà 10 ans qu’il renseigne l’activité économique de manière professionnelle et surtout fidèle à sa devise « …». Depuis 2013, Abdoulaye Tao et son équipe ont pu traverser toutes les situations possibles ( Covid, situation sécuritaire ) pour nous servir. Bonnes noces d’étain à vous, chers confrères.
Encadré
Les vœux d’un ancien partenaire
Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, ancien ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie, a beaucoup collaboré avec le Journal. Il apprécie.
« Je félicite d’abord toute l’équipe pour la qualité du travail abattu, du journal et des thématiques abordées. L’idée de mettre en place un journal qui traite de l’économie qui est le socle de tout développement est une fierté. Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des étudiants et des chercheurs qui s’intéressent au journal, parce que le travail qui est fait est approfondi, minutieux et permet d’avoir une bonne lecture de la situation économique du pays. L’économie, c’est le cœur de tout et si les gens s’y intéressent, nous pourrons éviter de nombreux problèmes. Nous vous remercions donc pour vous être penchés sur cette question et de traiter l’information avec beaucoup de professionnalisme et d’une qualité irréprochable. Au Burkina Faso, vous êtes l’un des meilleurs dans ce domaine. Je vous souhaite un joyeux anniversaire pour les dix (10) ans, et que les années à venir puissent voir votre Journal grandir encore plus avec beaucoup plus de lecteurs et d’impacts.»