Editorial

Editorial: politique

Les partis politiques ont la bougeotte, mais la Transition veille mordicus au blackout sur leurs activités. Les derniers incidents et ceux à venir risquent de polluer l’atmosphère et de relancer les enjeux cachés de cette interdiction des activités des partis politiques par les autorités de la Transition.

Le CDP vient d’en faire les frais. Le ministère de l’Administration du territoire lui, a infligé un avertissement pour avoir tenu une session de son bureau exécutif, alors que les termes du communiqué n°3 du MPSR2 suspendant les activités des partis politiques est toujours en vigueur.

L’ UPC s’est vue contrainte d’annuler la réunion du bureau politique national, lorsque l’autorité lui a rappelé la suspension des activités partisanes. Mais, cette dernière ne veut pas en rester là et a décidé d’ester en Justice. C’est une bonne chose que de manifester ainsi son désaccord avec l’autorité. Cette saisine du juge administratif permettra de jauger de la légalité de cette décision vis-à-vis de la Constitution qui a été rétablie et qui garantit un certain nombre de libertés aux citoyens. Mais au-delà, et c’est ce qu’une bonne partie de l’opinion attend, ce sont les raisons profondes de cette suspension. Cependant, il faut éviter d’ostraciser les partis politiques ; ils sont une émanation du peuple également.

Par Abdoulaye TAO

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