• Plusieurs acquis, lors de la 1re mandature
• Effort de guerre, le secteur privé s’engage
• Liste des membres du Conseil d’administration
Après avoir assuré avec brio la présidence du Conseil interprofessionnel des entreprises du Burkina Faso (CIDEF) pendant la mandature 2017-2022, Lassiné Diawara a été réélu pour un second mandat de 5 ans (2023-2027). Cette réélection a été faite à l’unanimité des membres présents à l’Assemblée générale ordinaire élective qui a eu lieu à Ouagadougou, le 24 novembre 2022.
A sa suite, les membres du Conseil d’administration ont été renouvelés, de même que les 8 présidents des différentes Commissions du CIDEF. Cette confiance des membres au président sortant trouve son explication dans les acquis de la mandature 2017-2022. Lassiné Diawara a mentionné que le mandat qui s’achève avait été marqué par la pandémie de Covid-19 et la crise sécuritaire que subit le Burkina Faso depuis 2015. Il a salué la capacité de résilience des membres qui ont surmonté ces difficultés.
De nombreux acquis
Du fonctionnement du CIDEF, Lassiné Diawara, également président du Conseil d’administration de la Mabucig, s’est attelé à la promotion du secteur privé, à la défense des intérêts de ses membres, à la promotion du dialogue social et au renforcement du partenariat avec les pouvoirs publics.
Aussi, le rapport souligne que malgré la pandémie de Covid-19, le Conseil a régulièrement tenu les rencontres statutaires. Des communications thématiques et concertations ont été faites sur des sujets pertinents. Des préoccupations des membres ont pu trouver solution. Dans le processus du dialogue social, le Conseil est partie prenante de plusieurs instances de concertation au niveau national et international. Il bénéficie d’une bonne représentation dans les instances dirigeantes de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), du patronat burkinabè, du Groupement professionnel des industriels (GPI), de l’Agence pour la promotion des exportations (APEX), du Conseil économique et social (CES), de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). De plus, le CIDEF a pris une part active dans les rencontres Etat-secteur privé. Au regard de son dynamisme, plusieurs de ses membres ont reçu des distinctions honorifiques et de nombreuses adhésions, soient 53 membres en 2022. En 2021, le CIDEF a recruté un Secrétaire permanent pour le renforcement de son organe. Il y a eu la redynamisation des Commissions spécialisées, le renforcement des partenariats stratégiques pour la mise en œuvre de services à valeur ajoutée pour les entreprises, l’élaboration en cours d’un plan stratégique de mandature 2023-2027 pour le développement du CIDEF. La mandature a aussi enregistré des démissions et des radiations.
Les perspectives 2023-2027
Lassiné Diawara dit placer le deuxième mandat sous le sceau de la consolidation des transformations opérées au niveau du CIDEF, au cours du premier mandat. C’est-à-dire, faire du CIDEF une force de proposition. Poursuivre le dialogue avec l’Etat. En plus de la crise sécuritaire, le deuxième mandat débute avec une crise politique (2 coups d’Etat en 8 mois) et la crise ukrainienne qui impacte les transports maritimes et ferroviaires, le prix des matières premières. Face à ces multiples crises, Lassiné Diawara a souligné que le CIDEF continuerait à être résilient pour améliorer la gouvernance économique et rehausser la contribution du secteur privé dans l’économie nationale.
RD
Encadré
Le nouveau Conseil d’administration du CIDEF
Président : Lassiné Diawara
1er vice-président : Camille Wassom
2e vice-président : Francis Ambroise
3e vice-président : Sanga Joseph Ouédraogo
4e vice-président : Jonas Bayoulou
5e vice-président : Dieu-donné Hubert Millogo
6e vice-président : Zanga Seydou Sessouma
Secrétaire : Daouda Zerbo
1er secrétaire adjoint : Pat Souleymane Ouédraogo
2e secrétaire adjoint : Alimata Sawadogo
Trésorier : Arnaud Bouchier
1er trésorier adjoint : Angèle Ouédraogo/Thiombiano
2e trésorier adjoint : Vincent Dybi.
Encadré 2
Crise sécuritaire : le secteur privé va y jouer sa partition
«Nous sollicitons la résilience du secteur privé, car cela fonctionne bien, il peut payer à l’Etat les taxes et impôts, collecter la TVA et sauvegarder les emplois. Si en période de crise sécuritaire, les entreprises tiennent, cela va impacter l’économie nationale et l’Etat aura les moyens financiers pour faire face. Sur le budget de 2020, le secteur privé et des mines ont contribué à hauteur de 1.640 milliards FCFA, sur un montant de 2.400 milliards FCFA. Sur l’effort de guerre sollicité par le gouvernement actuel, chaque entreprise verra comment elle peut y prendre part ».