• Code du travail : des innovations annoncées par le gouvernement
Le Conseil des ministres du 07 septembre 2022 a adopté un avant-projet de loi portant sur le Code du travail au Burkina Faso. Il vise à favoriser la création d’emplois, la compétitivité des entreprises pour la promotion du travail décent et les préoccupations majeures des acteurs du monde du travail. Dans cet avant-projet de Code du travail, le gouvernement propose la limitation de contrat à durée déterminée à deux ; le quantum des dommages et intérêts à 36 mois au lieu de 18 mois. L’avant-projet de loi propose un encadrement de l’externalisation de la gestion des ressources, tout comme les sit-in à l’intérieur des entreprises.
• Diffusion de la Coupe du monde : TNB ou BF1 ?
Qui seront les diffuseurs nationaux de la Coupe du monde qui aura lieu au Qatar ? Les chaînes de télévision TNB et BF1 sont toujours en négociation avec New World TV, détenteur des droits en clair pour l’Afrique francophone subsaharienne. La règle voudrait que ce soit un diffuseur par pays, afin de pouvoir rentabiliser l’opération au niveau national. En attendant le dénouement des négociations, la Côte d’Ivoire connait son diffuseur national. Selon nos confrères de Ecofin, la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI) a obtenu les droits de diffusion de 28 matchs. Il s’agit de « droits exclusifs de retransmission en direct des 28 meilleurs matchs de la Coupe du monde de la FIFA Qatar 2022 sur tout le territoire ivoirien, en accès gratuit et pour la première fois diffusée en haute définition sur tous ses canaux de diffusion ».
Elle se déroulera au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022, jour de la fête nationale du Qatar et une semaine avant Noël, avec une estimation du marché télévisuel potentiel à 3,2 milliards de téléspectateurs.
• ITIE-Burkina : les travaux du comité ad ’hoc de validation débutent cette semaine
De la mi-septembre à la mi-octobre, se dérouleront à Koudougou, les travaux du comité ad ’hoc de validation. Ces travaux, qui entrent dans la préparation de la prochaine évaluation de la mise en œuvre de l’ITIE au Burkina Faso, se feront en trois séances, sous les auspices du Secrétariat permanent de l’ITIE-Burkina.
• SONABHY : les travaux de Péni avancent
Les projets d’extension et de modernisation des dépôts internes de la SONABHY sont toujours en cours. Le site de Péni, à Bobo-Dioulasso, a reçu la visite des hommes de médias le 2 septembre dernier, en marge des travaux de l’atelier organisé à leur profit par la société. A Péni, les capacités attendues sont de 104.000 m3 répartis entre 3 bacs de 20.000 m3 de super, 2 bacs de 20.000 m3 de gasoil, 2 bacs de 10.000 m3 de pétrole et 2 bacs de 10.000 m3 de DDO.
Les travaux sont en bonne voie et les infrastructures sont attendues pour la fin 2022 début 2023. Le site de Péni est appelé à remplacer celui de Bobo qui se retrouve en plein centre-ville, avec des risques de sécurité évidents.
• Produits de consommation : les prix plus chers de 18%
18,1%. C’est le taux de l’inflation affiché au Burkina Faso en août 2022. Selon l’Indice harmonisé des prix à la consommation du mois d’août publié par l’INSD, la hausse du niveau général des prix se poursuit. Ainsi, si à la même période en 2021, un sac de riz s’échangeait à 11.000 FCFA sur le marché local, depuis août 2022, ce même sac est vendu à presque 13.000 FCFA (12.991 francs).
La hausse du niveau général des prix à la consommation du mois d’août 2022 par rapport à juillet 2022 est la conjugaison des hausses des prix dans les fonctions « Boissons alcoolisées, Tabac et stupéfiants », « Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles », « Transports » et « Restaurants et hôtels ».
La fonction « Transports » connaît une hausse des prix imputable à l’augmentation des prix des carburants et lubrifiants, alors que le renchérissement de la fonction « Restaurants et hôtels » est la conséquence de la montée des prix des repas pris hors du ménage, notamment, le porc au four. La fonction « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » présente aussi le plus fort glissement annuel, avec un taux de 29,8% qui regroupe essentiellement les céréales non transformées, les farines et le porc dont les glissements annuels de leurs prix dépassent 30%.