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DBS: Citernes de carburant détournées: rapt ou livraison ?

• Citernes de carburant détournées: rapt ou livraison ?
Le 14 juin, 14 citernes transportant du carburant ont été détournées su l’axe Kantchari /Matiacoali ; c’est-à-dire, en provenance du Niger. C’est l’une des plus importantes prises de guerre des groupes armés qui règnent dans la zone de l’Est. Ce rapt appelle de nombreuses questions : pourquoi autant de camions ? N’y avait-il pas de sécurité du convoi ? N’est-ce pas une livraison déguisée aux terroristes ?
Ces camions viendraient du Niger. Les responsables nationaux de transporteurs contactés par L’Economiste du Faso ne signalent pas de camions disparus dans leur réseau jusqu’à présent. Les syndicats maliens avec lesquels ils seraient en contact n’ont également rien signalé jusqu’au 16 juin.
Les informations disponibles laissent entendre que ce sont des camions probablement en transit par le Burkina. La véritable question, c’est que faisaient ces camions chargés sur cet axe, alors qu’officiellement, le Niger a suspendu ses livraisons vers le Burkina. Cette information est confirmée par plusieurs sources. Au niveau du Burkina, instructions ont été données aux transporteurs d’éviter la zone de l’Est où sévissent des dépotages sauvages de carburant. Et des recommandations ont été faites aux membres pour sécuriser les convois. Pourquoi cet important convoi n’a-t-il pas respecté ces règles ? Seule une enquête pourra permettre de comprendre ce qui s’est vraiment passé.
Mais à cette énigme s’ajoute une seconde. Mercredi 15 juin ; 7 camions transportant des vivres en direction cette fois de Kantchari pour le Niger ont été attaqués par terroristes à 15 km de Matiacoali. Ces camions transportaient des vivres (huiles haricot, riz). Après le carburant ; les groupes armés sont fait le plein de vivres. Cela n’augure rien de bon.

• Vista Bank obtient un accord de financement
La Société financière internationale (SFI), l’organe d’investissement de la Banque mondiale, s’est associée à Vista Bank pour renforcer la capacité de financement du commerce des unités Guinée et Burkina Faso du créancier ouest-africain. Selon le communiqué de la SFI publié le 14 juin 2022, l’accord met à disposition des facilités commerciales d’un montant maximal de 24 millions de dollars – 12 millions de dollars pour chaque filiale – pour financer des importations de denrées alimentaires, de matières premières, de produits pétroliers raffinés, d’équipements et de biens de consommation. La SFI fournira également des services de conseil pour renforcer les capacités de Vista Bank en matière de gouvernance d’entreprise et de gestion des risques. Vista Bank, on le rappelle, est la propriété du Burkinabè Simon Tiemtoré.

• Le Groupe Castel se concentre sur l’alcool et le soda
D’après nos confrères de SIKA Finance citant le journal français Les Echos, le Groupe français Castel présent dans 21 pays s’apprête à céder ses filiales de production d’eau minérale.
Après avoir renoncé à la licence Coca-Cola, cette nouvelle opération va permettre au Groupe de se concentrer sur sa production de boisson alcoolisée et de soda. L’eau minérale ne représenterait que 10% de son chiffre d’affaires, apprend-on

• Finance : deux SGI dans la pipe
Les prochaines sessions du Conseil régional pour l’épargne et du marché financier de l’Union pourraient accoucher de bonnes nouvelles pour le Burkina Faso. Deux sociétés de gestion et d’intermédiation financière sont en attente de l’agrément du régulateur du marché financier régional. Ces agréments, s’ils sont accordés, porteraient à quatre le nombre de SGI au Faso, aux côtés de Coris Bourse et de la SBIF.

• Les mines occupent 30% du territoire national
Les superficies occupées par les sociétés minières au 31 décembre 2021 sont évaluées à 84.904 km2, soit environ 30% de la superficie totale du pays.
Cette information a été donnée par le gouvernement à un membre de l’organe législatif, en prélude à l’adoption du projet de loi portant ratification du financement du Projet d’appui au renforcement de la gestion du foncier et des mines (PARGFM). Les plus grandes superficies sont occupées par les permis de recherche et les permis d’exploitation industrielle, selon les chiffres du gouvernement. En effet, les permis de recherche au nombre de 447 occupent 83.129 km2 de superficie. Les 9 autorisations d’exploitation artisanale s’étendent sur 90 km2. Le gouvernement n’a pas pu fournir les statistiques sur les superficies des 19 permis d’exploitation semi-mécanisée et des 73 permis d’exploitation de substances de carrières.

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