Le 27 mai 2022, le Premier ministre était en visio-conférence avec le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, Ousmane Diagana. Quatre nouvelles opérations avaient été annoncées et les deux partenaires avaient souhaité la redéfinition rapide de la nouvelle feuille de route de la coopération et une accélération de la mise en œuvre des différents projets. Depuis le 20 juin, on peut dire que les choses sont désormais reparties du bon pied. Le Bureau de la Banque mondiale au Faso a procédé à la revue des projets et programmes. 6 mois à rattraper en espérant que la situation sécuritaire s’améliore afin que les 29 projets du portefeuille puissent redémarrer sereinement. L’impact des projets Banque mondiale n’est plus à démontrer en termes de lutte contre la pauvreté et en termes de flux financiers qui irriguent les économies locales, à travers les marchés conclus et la création d’emplois directs ou indirects. C’est un signal positif de la part de cette institution dont le montant des engagements est estimé à près de 2.000 milliards FCFA (3.4 milliards de dollars).
La Bad serait également dans les starting-blocks. La confiance des partenaires au Burkina Faso revient. Mais cela ne tient qu’à un fil : l’amélioration de la sécurité.
Par Abdoulaye TAO
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