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DBS: Budget de l’Etat au 31 mars 2022: baisse des recettes de 2,62% par rapport en 2021

• Budget de l’Etat au 31 mars 2022: baisse des recettes de 2,62% par rapport en 2021
Au 31 mars 2022, les recettes budgétaires ont été mobilisées à 20,33%. Sur une prévision de 2.449,11 milliards FCFA, 497,79 milliards FCFA ont été collectés.
Une contreperformance, puisqu’une baisse de 2,62% a été constatée par rapport à 2021 à la même période. Ce bilan a été fait au Conseil des ministres du 11 mai 2022. Au 31 mars 2022, le recouvrement des recettes ordinaires se chiffre à 491,66 milliards FCFA, soit un taux d’exécution trimestriel de 102,66%. Par rapport au recouvrement de 2021 à la même période qui était de 433,28 milliards FCFA, les recettes ordinaires sont en hausse de 58,38 milliards FCFA.
Les ministres ont été instruits de prendre les dispositions idoines en vue d’une meilleure exécution du budget de l’Etat pour le reste de l’année 2022. Il a été recommandé la poursuite des réformes du budget programme et des actions de rationalisation des charges de fonctionnement en vue de dégager plus d’espace budgétaire pour financer les dépenses d’investissement.

• Absentéisme dans le public: le ministère des Sports champion
« Sur un effectif total de 3.078 agents des 17 ministères, {…}, le nombre d’agents arrivés en retard à 2.407, soit un taux de retard de 86,65% ». C’est la conclusion du rapport de contrôle de ponctualité effectué dans les services publics, le 28 février 2022, par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC). Résultat qui a été rendu public le 11 mai 2022 et relayé dans les médias. Il y ressort que c’est le ministère des Sports qui est en tête de classement avec un taux de 95,07% de retard. En termes de chiffres, sur 81 agents contrôlés, seulement 15 étaient à l’heure. Il est suivi par le ministère de l’Habitat avec 6 agents à l’heure sur 46 contrôlés. Celui des Mines et Carrières boucle le top 3 avec un taux d’absence de 93,33. Ce qui représente 12 agents à l’heure sur 74 contrôlés.

• Retard : les recommandations de l’ASCE-LC
Outre le taux d’absentéisme dans les ministères, la publication de ce document suscite des attentes, sur les causes de ces retards. Parmi les principales raisons qui expliquent le taux d’absentéisme dans l’administration publique, l’ASCCE-LC a évoqué, dans son rapport, le manque de bureau pour certains agents, la précarité des conditions de travail, notamment, l’insuffisance des toilettes fonctionnelles.
Des retards qui entrainent des conséquences sur le bon fonctionnement de l’Administration. Au vu de cette situation, l’Autorité recommande d’appliquer les sanctions de premier degré aux agents indélicats et de fixer un délai de traitement des dossiers aux agents. Relire le décret portant fixation des horaires de travail pour tenir compte des spécificités des postes de travail, rendre fonctionnels les conseils de discipline dans les départements ministériels et institutions, etc.

• Audit: l’Asce-Lc à la Défense
A la suite de la publication du rapport de l’ASCE-LC sur les retards constatés dans l’administration publique, l’on s’interroge sur la suite à donner du communiqué du 2 mars du Président Damiba, donnant instructions au Contrôleur général d’Etat de l’ASCE-LC de procéder, dans les meilleurs délais, à un contrôle général de la gestion des structures de l’administration publique. Les audits sont toujours en cours, et on apprend, dans la foulée, que l’audit du ministère de la Défense a également commencé.

• Centrale solaire de Zina : le financement bouclé
C’est sur son compte Twitter que Amea Power, le producteur indépendant d’électricité (IPP), a annoncé le bouclage du financement du projet, le 10 mai dernier. L’entreprise basée à Dubaï (aux Émirats arabes unis) développe le projet solaire de Zina en partenariat avec l’IPP canadien Windiga Énergie. Le projet qui entre désormais pleinement dans sa phase de construction porte sur l’installation d’une centrale solaire photovoltaïque d’une puissance de 26,6 MWc à Zina, dans la région de la Boucle du Mouhoun. Le projet est réalisé en partenariat public-privé (PPP) avec le gouvernement du Burkina Faso. Et conformément à ce type de contrat, l’électricité produite à Zina sera vendue à la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (Sonabel), dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité d’une durée de 25 ans. Selon nos confrères d’Africa Intelligence, les travaux de construction de la centrale solaire ont été confiés à l’entreprise chinoise Sinohydro. Selon Amea Power, la centrale solaire de Zina devrait impacter la vie de 43.000 Burkinabè.

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