• Marché des Titres : 25,5 milliards pour le Faso
Le 27 avril 2022, le Burkina Faso a procédé à l’émission simultanée de Bons de soutien et de résilience (BSR) et Obligations de relance du Trésor (ODR). Une opération qui s’inscrit, selon la DGTCP, dans le cadre de l’exécution du programme d’émissions de titres publics du Burkina en conformité avec la stratégie de gestion de la dette. Il s’agissait de la 3e intervention du pays sur une maturité d’une année (16 mars) et la 2e intervention sur 5ans en 2022 (19 janvier). Le résultat global de la double opération, 25,5 milliards FCFA retenus, sur 34,05 milliards proposés, soit un taux de couverture de 136,20%.
• Inflation : les prix devraient augmenter de 12,2% en Afrique subsaharienne
Le 28 avril 2022, le Directeur du département Afrique au FMI, Abebe Aemro Selassié, a animé une conférence de presse en ligne, en marge du lancement du rapport sur les perspectives économiques publiées. Au cours des échanges avec les journalistes, plusieurs points ont été abordés, dont les conséquences de la guerre en Ukraine.
D’après le FMI, les prix devraient augmenter de 12,2 % en Afrique subsaharienne en 2022, puis reculer progressivement pour atteindre 9,6 % en 2023».
Qu’en est-il des prévisions de croissance ? Elles ont été revues à la hausse, passant de 3,7 % à 4,5 %. Mais cet élan a été stoppé net. On ne prévoit plus qu’une croissance de 3,8 % pour l’année 2022. Avec, bien entendu, une grande hétérogénéité entre les pays, détaille le rapport.
Sur les 45 Etats que compte l’Afrique subsaharienne, huit sont exportateurs de pétrole et peuvent espérer transformer en manne financière l’augmentation des prix du carburant. Les recettes budgétaires pour 2022 des pays concernés, Nigeria et Angola en tête, ont été revues à la hausse de 2,1 points par le FMI. Mais les 37 autres subiront de plein fouet les conséquences négatives de cette augmentation.
Le Burkina Faso a été cité comme exemple dans le rapport. Afin d’obtenir les industries naissantes, le pays a exploité le potentiel du secteur privé sous la forme d’aide à la recherche et au développement, aux incubateurs de start-up.
• Cryptomonnaie en Centrafrique, le FMI réagit
La conférence de presse du Fonds monétaire international (FMI) du 28 avril 2022 a aussi été l’occasion pour le Directeur du département Afrique au FMI, Abebe Aemro Selassie, de revenir sur l’adoption par la Centrafrique de la cryptomonnaie comme monnaie officielle.
Pour lui, il ne faut pas voir le bitcoin comme « une panacée contre les défis économiques ».
« Dans l’hypothèse d’un mouvement bien préparé vers la numérisation et par le biais de l’utilisation des monnaies numériques des banques centrales, les cryptomonnaies peuvent contribuer à un système de paiements plus robuste sur le continent », a indiqué le Directeur du département Afrique au FMI.
Or, « adopter simplement la possibilité d’utiliser le bitcoin est quelque chose qui doit être surveillé de manière très, très attentive, il faut s’assurer que le cadre législatif, la transparence financière et la gouvernance sont bien en place », a poursuivi le dirigeant.
Notons que la Centrafrique est le deuxième pays après le Salvador à avoir adopté le bitcoin comme monnaie officielle aux côtés du FCFA. Le pays est le premier du continent à légaliser l’usage des cryptomonnaies.
• Jazz à Ouaga 2022: un festival attendu du 29 avril au 7 mai 2022
La 30e édition du festival Jazz à Ouaga se tiendra du 29 avril au 7 mai 2022. Il sera célébré sous le thème : « Jazz à Ouaga: 30 ans au service de la musique ».
Cette activité, qui se tient chaque année dans la capitale burkinabé, s’annonce grandiose. Le festival réunira une centaine d’artistes venant de plusieurs pays, notamment, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Tchad, la France et le Sénégal.
Plusieurs innovations seront au programme de cette 30e édition. Il s’agit, notamment, de la tenue d’une conférence sur l’histoire du jazz, l’organisation d’un village Jazz à Ouaga sur quatre jours au niveau de la place de la Nation et des apéros Jazz à 19h tous les soirs à la K’fète de l’Institut français. Deux sites accueilleront les manifestations du festival , à savoir la place de la Nation et l’Institut français de Ouagadougou. o