En principe, les quinze jours accordés à la Commission technique chargée de l’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition arrivent à terme le 21 février.
La synthèse de ce travail sera soumise au président du Faso qui décidera de la suite. Les grandes lignes de la Transition à venir sont plus ou moins tracées. Reprendre du poil de la bête terroriste est la priorité des priorités qui conditionnent la mise en œuvre des autres : refonder la société burkinabè sur les valeurs d’intégrité et de justice, et réveiller une Administration gangrenée par le laxisme.
Mais comment et avec qui le MPSR va-t-il conduire cette Transition ? Lors de sa prestation de serment, le Président Damiba a réitéré le caractère inclusif de la Transition, mais ce ne sera pas un fourre-tout. Cette Transition devrait servir à la mise en œuvre des objectifs des auteurs du putsch et pas un tremplin pour des individus ou des organisations pour se faire une place au soleil.
Il s’agit d’abord, d’éradiquer la menace terroriste et asseoir les bases d’une nouvelle société burkinabè. Les OSC et les partis politiques sont très intéressés par la réponse à cette question. On n’aura pas besoin de tout le monde sur le pont.o
Par Abdoulaye TAO