• Climatisation et réfrigération : le SICRO 2022 en téléchargement
Du 3 au 5 mars 2022, Ouagadougou accueillera la deuxième édition du Salon international de la climatisation et de la réfrigération de Ouagadougou (SICRO). Elle sera organisée par l’Association des professionnels et acteurs du froid et de la climatisation (APFC). Elle se tiendra au Pavillon du Soleil levant du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). Le SICRO 2022 est placé sous le thème : « Technologies du froid et énergies renouvelables : facteurs de développement durable au profit de nos populations ». Cette édition vise une meilleure promotion du froid au Burkina Faso, à travers l’organisation de panels de haut niveau et d’un marché du froid regroupant tous les acteurs impliqués et le grand public. Ce Salon sera un cadre d’échanges, de rencontres B to B, de présentation des technologies du froid et de la climatisation. A l’issue des échanges, des recommandations pertinentes et ciblées seront formulées pour la promotion du froid au Burkina Faso.
L’APFC annonce l’élaboration d’un annuaire des professionnels et acteurs du froid au profit de la population. Il sera disponible en version numérique avec la géolocalisation de l’atelier du technicien.
L’organisation du Salon verra la tenue d’une série d’activités, dont l’analyse gratuite de la qualité des réfrigérants, de la climatisation des véhicules et du diagnostic pour les participants. Il y aura des jeux de tombola pour les participants qui feront des achats dans les stands d’exposition. Une compétition de pétanque est également programmée pour les amoureux de la boule.
• UMOA-Titres : les journalistes renforcent leurs capacités
Le réseau des journalistes s’interessant aux activités du marché des titres publics a bénéficié d’une session de renforcement des capacités de ses membres le 9 février. C’était au cours d’un webinaire organisé par la Direction générale de l’agence sous le thème : « Comment exploiter les documents sur les émissions de titres publics ? Focus sur le rendement versus le coupon ». Les présentations ont été faites par des cadres de l’Umoa-Titres : Désiré S. Bossou et Hamed N. Konaté. Les participants ont appris à mieux lire les différentes notes d’informations produites par l’agence et surtout à les interpréter. Le marché des titres publics est une place financière qui permet aux Etats membres de lever des fonds. La dernière opération du Burkina Faso sur ce marché date du 2 février dernier, qui a permis de lever plus de 27 milliards FCFA
• Consommation moyenne: 2,1 millions FCFA par ménage
C’est l’Institut national de la statistique et de la démographie qui l’affirme, dans son Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM) de 2018, publiée en février 2021. On y apprend qu’un ménage vivant au Burkina Faso a une dépense de consommation moyenne de 2,1 millions de francs CFA au cours de l’année.
De fortes disparités existent selon le milieu de résidence. En effet, un ménage résidant en milieu urbain (3,3 millions de francs CFA) consomme deux fois plus qu’un ménage qui réside en milieu rural (1,5 millions) dans l’année. Les ménages résidant dans les régions des Cascades (2,3 millions de francs CFA), du Centre (4 millions de francs CFA) et des Hauts-Bassins (2,1millions de francs CFA) ont chacun une dépense de consommation moyenne annuelle supérieure à la moyenne nationale. Ceux des régions du Nord (1,3 millions de francs CFA), du Centre-Ouest (1,3 millions de francs CFA) et du Sahel (1,4 millions de francs CFA) ont chacun une dépense moyenne plus faible et nettement inférieure à la moyenne nationale.
• Palais des Sports de Ouagadougou : déguerpissement à problèmes
Le restaurant Chez FANY, qui exploite et entretient une partie de l’espace autour du palais des Sports depuis 15 ans (sans aucune construction), et qui emploie 42 personnes, est en voie d’être expulsé de l’espace. Le nouveau « propriétaire » des lieux, muni d’une convention signée avec le ministère des Sports, a assigné les anciens occupants en Justice afin que ceux-ci libèrent les lieux pour qu’il puisse les exploiter selon les termes de la convention. L’espace a été cédé par le ministère pour construire des infrastructures de restauration sur les deux blocs (cafeterias, appâtâmes aménagements et pavage). Les anciens occupants des lieux s’opposent à un déguerpissement, synonyme de mort programmée de leur business.