• Budget 2022 : aucune incidence des accords signés avec les partenaires sociaux de l’Education et de la Santé
Quelle est l’incidence financière des différents accords signés entre le gouvernement et les partenaires sociaux de la Santé et de l’Education sur le budget 2022 ? Telle est la question posée par un député au gouvernement avant l’adoption du budget 2022. Dans sa réponse, le gouvernement a rappelé que les incidences financières exposées en matière salariale dans les protocoles signés entre le gouvernement et la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE), d’une part, et avec les syndicats de la Santé, d’autre part, étaient respectivement de 42,689 milliards FCFA et 34,835 milliards FCFA.
Ces incidences qui impactent la rémunération directe et permanente des agents des ministères en charge de l’éducation et de la santé ont été prises en compte dans le budget de l’Etat, exercice 2019. Autrement dit, en dehors de l’impact glissant de ces mesures sur les exercices postérieurs, aucune incidence particulière relative à des accords avec les partenaires sociaux de l’Education et de la Santé n’a été prévue au titre du projet de budget, exercice 2022.
• Vers l’achèvement des travaux de la STFL
Dans le cadre de la construction de la Société de transformation de fruits et légumes (STFL), plusieurs travaux ont été réalisés par le partenaire indien Mohan Export, sélectionné pour réaliser les travaux de construction d’une usine clef en main. Ce partenaire aurait été liquidé depuis. Le gouvernement et le partenaire financier, à savoir la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), ont convenu de poursuivre les échanges qui devraient aboutir à l’achèvement des travaux de Loumbila et à la construction de 3 nouvelles unités de traitement de la tomate à Ouahigouya, Gourcy et Yako.
Dans la semaine du 28 octobre 2021, une mission de la BIDC a séjourné à Ouagadougou autour du sujet, afin d’échanger avec les équipes du ministère du Commerce pour arrêter les solutions d’achèvement des travaux. Une offre technique et financière est attendue.
• La révision de la convention fiscale entre le Burkina Faso et la France à l’ordre du jour
La convention fiscale entre le Burkina Faso et la France devait être révisée. Cette révision est d’actualité et le traitement du dossier avance. La Direction générale des Impôts a diagnostiqué les insuffisances de la convention et des dispositions sont donc en train d’être prises en vue d’une révision de ladite convention.
• Recettes publiques : les régies en super forme
L’année 2021 est une bonne année pour le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, si on s’en tient au bilan provisoire des ressources recouvrées. La Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (DGTCP) est à 106, 24 % de réalisation. Les réalisations cumulées au 31 décembre 2021 se chiffrent à 221,564 milliards FCFA pour une prévision estimée à 208, 542 milliards FCFA.
Les premières bonnes nouvelles sont venues du côté de la Direction générale des Impôts qui, avant terme, avait annoncé une performance de 105,09% avec une réalisation de 1005, 375 milliards FCFA.
Du côté de la Douane, une des régies qui a le plus souffert de l’insécurité à nos frontières, le pari a été presque tenu avec une performance de 99, 11% sur des prévisions de 702, 263 milliards FCFA. Pas si loin des objectifs donc.
Au titre des ressources extérieures, la Direction générale de la Coopération affiche 1277 milliards (353 milliards au titre de la coopération bilatérale, 924 milliards au titre de la coopération multilatérale), soit un taux de 124%. L’objectif initial était de 1000 milliards.
• Marché des titres publics : le Burkina lève plus de 36 milliards FCFA
La Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (DGTCP) a procédé à une émission de bons assimilables du Trésor (BAT) d’un montant de 35 milliards FCFA pour une durée de 12 mois. Le marché a répondu favorablement à cette émission avec une offre de 45, 037 milliards FCFA. Au finish, le Trésor a retenu 36,5 milliards FCFA.