• Redémarrage de BRAFASO : 02 offres reçues et en cours d’analyse pour produire de la limonade
Après l’acquisition des actifs de la BRAFASO par l’Etat burkinabè, le gouvernement a entamé des négociations avec le Groupe Heineken-CFAO. Cependant, CFAO a été racheté par un groupe japonais. Aux changements d’orientation du Groupe de CFAO sont venues s’ajouter des difficultés en Côte d’Ivoire. Le Groupe a renoncé à conclure l’opération de rachat. Afin de ne pas laisser les installations continuer à se dégrader, le gouvernement, dans le cadre des « 54 projets d’amorçage de l’investissement industriel », a décidé d’investir dans la remise en route de la limonaderie en accompagnement d’un investisseur privé, à hauteur de 1,5 milliard FCFA. Ce processus est en cours et à ce jour, le ministère a reçu deux offres qui sont en cours d’analyse.
• Dette fournisseur irrégulière: l’Assemblée nationale interpelle le gouvernement
Quel est l’état de la dette fournisseur et quelles sont les mesures prises pour son apurement ? C‘est la question qu’un député a posée au gouvernement avant la séance de vote du budget 2022. Dans sa réponse, le gouvernement a rappelé que la dette fournisseur avait fait l’objet d’audit par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC). Celle-ci a recensé des dettes dites régulières et des dettes irrégulières. A ce jour, la dette dite régulière a fait l’objet d’apurement intégral.
Pour la dette irrégulière, 1.073 dossiers pour un montant total de 28,843 milliards FCFA ont été recensés. Le Conseil des ministres en sa séance du 30 juillet 2021, a adopté les modalités d’apurement de cette dette irrégulière. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette décision, les ministères concernés ont été invités à renseigner un modèle type de protocole d’accord pour les dossiers prêts en l’état. Pour les autres, ces dossiers devront être complétés avant la finalisation des protocoles d’accord.
• Marché financier : le premier Sukuk du Burkina en 2022 ?
Dans le cadre de ses interventions sur le marché financier régional pour lever des fonds supplémentaires pour financer son économie, il nous revient que le Burkina Faso via DGTCP est en train de préparer le lancement de son premier Sukuk . Le montant de l’opération tourne autour de 100 milliards FCFA.
Si cette émission se réalise, le Burkina Faso rejoindrait ainsi le cercle très fermé des pays émetteurs d’obligations islamiques. A la Bourse régionale des valeurs mobilières, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Togo font office de précurseurs. Leurs obligations islamiques sont admises à la Bourse pour cotation.
« Le Sukuk est un produit financier de la finance islamique qui est créé de façon à ce que son propriétaire assume un risque de crédit mais, également, que sa rémunération corresponde à une part de profit et non à un intérêt fixe. Le Sukuk a une échéance fixée d’avance et il est adossé à un actif permettant de rémunérer le placement. Le Sukuk fait partie des produits financiers conformes aux principes de la Charia (interdiction de l’intérêt et de la spéculation) » sourcewww.mataf.net.
• Mine de Kalsaka : Sila Equipement sélectionné pour l’exploitation par Balaji Group
Sila Equipement sélectionné pour l’exploitation minière sous contrat pour le projet minier de Kalsaka détenu par Balaji Group Mining Kalsaka S.A. (BGMK SA), apprend-t-on dans un communiqué du group parvenu à la rédaction, le 21 décembre 2021.
Le Groupe Balaji annonce qu’il a sélectionné la société burkinabè, Sila Equipement ET BTP SA comme entrepreneur en charge des travaux pour le projet minier de Kalsaka (Mines de Kalsaka) au Burkina Faso. L’entreprise Sila Equipement ET BTP SA selon le communiqué « a une grande expérience dans le secteur minier au Burkina Faso et dispose d’équipements adéquats et un personnel expérimenté pour soutenir l’activité minière du projet ». Dans le même temps, Balaji Group annonce avoir signé une accord de financement des opérations de la mine à hauteur de 20 millions de dollars avec, Pharmyka DMCC
• UNFPA : le Burkinabè Saidou Kaboré, nouveau représentant en Haïti
Le 14 décembre 2021, Saidou Kaboré a présenté ses lettres de créances au ministre haïtien des Affaires étrangères et des Cultes, Jean Victor Généus. Il devient le nouveau représentant du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), l’agence des Nations unies chargée de la santé de la reproduction, en Haïti.
Il a réitéré l’engagement de l’UNFPA de soutenir Haïti dans l’accomplissement de ses objectifs pour le bien-être durable.o