11-Décembre 2021, pour la première fois, au cours du mandat du Président Kaboré, les festivités liées à la commémoration de la fête nationale n’ont pas eu lieu. La faute à une situation nationale marquée par l’insécurité grandissante et le ras-le-bol de certains Burkinabè devant une réaction militaire qui n’est pas encore à la hauteur des attentes.
On ne saurait également parader ce jour-là, avec autant de morts sous les bras tous les jours. Une sage décision donc ; parce qu’on est en guerre.
Et si à partir de maintenant, nos attitudes et nos discours essayent de tenir compte de cette réalité, on parlerait alors de prise de conscience. Le président du Faso a donné le la de cette prise de conscience collective le 25 novembre.
Aux paroles, joignons donc l’acte pour que cette prise de conscience se transforme en sursaut patriotique pour repousser l’ennemi et qu’ensemble nous ne manquions pas ce tournant décisif pour l’avenir de ce pays.
Le président a, certes, le dos au mur, mais qu’est-ce qu’un président qui perd son fauteuil face à un pays qui s’écroule ? Soyons donc lucides. Engageons collectivement la riposte. Après , l’on fera les comptes.
Par Abdoulaye TAO