• Sécurité : tour de vis à la Douane
Le terrain commande la manœuvre, dit-on. L’évolution de la situation sécuritaire a amené les services de la Douane à revoir leurs approches sur le terrain. C’est ainsi que dans les prochains jours, on observera des changements notables. Il s’agit de l’application stricte des lois et règlements en matière de conduite en douane et de formalités douanières. Un retour donc à l’orthodoxie douanière est donc envisagé dans un contexte de recrudescence d’actes terroristes qui a impacté les activités et les performances de la Douane et terni quelques fois son image.
C’est ainsi que dans le cadre de ses missions de protection des populations et de la lutte contre l’insécurité et le terrorisme, on apprend que la hiérarchie de la Douane envisage des mesures dites conservatoires. L’Economiste du Faso en a eu vent de quelques-unes :
1. Vérifier le contenu réel des chargements pour éviter l’introduction sur notre territoire de marchandises dangereuses et pour notre sécurité et pour notre santé ;
2. Procéder au déchargement systématique des camions qui transportent plusieurs types de marchandises, aux fins de mieux contrôler ;
3. Suspendre certains dédouanements en frontière pour que la vérification des marchandises se fasse dans des conditions idoines à Ouagadougou;
4. S’assurer que toutes les autorisations des services compétents requises pour l’importation de certaines catégories de marchandises sont présentées à la Douane ;
5. S’assurer que l’importateur paye les justes impôts et taxes pour ne pas renchérir les coûts et créer une valse des étiquettes dans les boutiques ;
6. Poursuivre l’utilisation systématique du scanner pour les chargements uniformes.
Il est aussi demandé à tous les partenaires de l’administration des Douanes (CDA-Importateurs-CCI-B-COTECNA…) de jouer pleinement leur partition pour une synergie d’actions en vue d’atteindre une protection maximale du pays et des populations.
• Banque : Coris Bank s’étend hors UEMOA
Depuis le 8 novembre, Coris Bank International a désormais un pied en République de Guinée. Son agence principale vient d’y ouvrir ses portes sises ….
Avec l’ouverture de la filiale de Guinée, Coris Bank International est désormais présente dans huit (8) pays : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Sénégal et Togo. La Guinée Bissau est annoncée pour le lancement officiel de ses activités d’ici la fin de l’année 2021, et va porter à neuf (9) le nombre de pays de présence de Coris Bank International en Afrique.Le président du Groupe, M. Idrissa Nassa, a souligné sur sa page officielle Facebook que : « cette importante ouverture pour le Groupe Coris marque officiellement l’opérationnalisation de la Banque autrement hors de l’espace UEMOA ». Sur 131 banques dans l’Union, Coris Bank International Burkina se positionne à la 4e place (contre la 5e place en 2019), en total bilan avec 3,2% de parts de marché.
Les filiales du Groupe affichent également à travers ce rapport de belles progressions sur la base de l’indicateur Total Bilan. Ainsi, toutes les filiales se positionnent dans le Top 10, voire le Top 5 des banques dans leur pays d’implantation.
• Covid-19 : 7 milliards de dosses administrées dans le monde
Quelle est la situation réelle de la Covid-19 dans le monde, en Afrique et au Burkina Faso ? Selon le Docteur Moumini Niaoné, spécialiste en santé sociale, communautaire et comportementale, le monde enregistre plus de 5 millions de décès avec plus de 250 millions de cas. Sur le continent africain, les chiffres disponibles sont de 6.174.771 cas et 132 817 décès. La zone Afrique de l’OMS est 17 fois moins touchée que la zone Amérique OMS et 12 fois moins touchée que la zone Europe OMS. A la date d’aujourd’hui, plus de 7 milliards de doses sont administrées. Au Burkina Faso, les statistiques à la date du 10 novembre 2021 donnent un total des décès de 234, et le nombre de cas confirmés depuis le 9 mars 2020 est de 15.281. Le nombre de personnes vaccinées contre la Covid-19 est de 378.533.
• Douane du port sec de Bobo-Dioulasso: 102 sur 125 milliards FCFA déjà recouvrés au 31 octobre 2021
L’Etat burkinabè a assigné à la Douane du port sec de Bobo-Dioulasso, des prévisions de recettes de 125 milliards FCFA en 2021. Mais à la date du 31 octobre, les gabelous ont pu collecter la somme de 102 milliards FCFA, affirme l’inspecteur des Douanes, le vérificateur Jean Paul Yaméogo. Il a fait cette annonce au cours d’une conférence publique de l’Association des journalistes du Burkina (AJB), qui a eu lieu le 5 novembre 2021 à Bobo-Dioulasso, sur le thème : « Le port sec : quel impact sur la relance économique de Bobo ? ». Il a affirmé que la Douane du port sec avait une compétence exceptionnelle, car elle accompagne les acteurs économiques, les unités industrielles. « A elle seule, elle regroupe les compétences de six bureaux. Nous traitons les marchandises venant par la route, le train et par avion. Nous traitons aussi les hydrocarbures et les véhicules automobiles », a-t-il laissé entendre. En rappel, de 2009 à 2020, la contribution de la Douane au budget de l’Etat serait passée de 35 milliards à 117 milliards de francs CFA. o